Selon le bilan de Beauvau, 79 policiers et gendarmes ont été blessés dans la nuit de vendredi à samedi, et 266 bâtiments incendiés ou dégradés, dont 26 mairies et 24 écoles.
La quatrième nuit consécutive d'émeutes depuis la mort du jeune Nahel a mené à un nombre d'interpellations record : 1311 personnes, dont 406 à Paris et en proche banlieue, ont été interpellées dans la nuit, selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur. Quelque 1350 véhicules ont brûlé, 266 bâtiments ont été incendiés ou dégradés, dont 26 mairies et 24 écoles, et 2560 feux comptabilisés sur la voie publique, selon Beauvau. Ces chiffres, pour leur part, sont en recul par rapport à ceux de la nuit précédente. Vendredi matin, le président Emmanuel Macron avait annoncé 92 bâtiments atteints, 2000 véhicules brûlés et 3880 incendies de voie publique allumés. Au total, 875 personnes avaient été interpellées à la troisième nuit de violences, et 150 personnes dans la nuit de mercredi à jeudi.
79 policiers et gendarmes blessés
En déplacement auprès des forces de l'ordre à Mantes-la-Jolie (Yvelines), Gérald Darmanin a fait état dans la nuit de violences d'une «intensité moindre», notamment en Île-de-France. Son ministère a par ailleurs recensé dans la nuit 31 attaques de commissariats, 16 attaques de postes de police municipale et 11 de casernes de gendarmerie, et fait état de 79 policiers et gendarmes blessés.
Selon une source policière, Lyon et Marseille ont été les deux agglomérations les plus touchées.
À Vaulx-en-Velin, dans la banlieue lyonnaise, des agents ont été visés par des tirs de fusil à pompe et à grenaille. Sept ont été touchés, a appris Le Figaro de plusieurs sources policières.