Le dollar américain ne perdra pas de sitôt son statut de monnaie de réserve internationale, tout comme nous n’assisterons pas à un déclin significatif de sa primauté au niveau du commerce et de la finance au niveau mondial.
En raison des perspectives de la Réserve fédérale de maintenir les taux d’intérêt à un niveau élevé plus longtemps, l’or au comptant a glissé de 0,5% hier à 1 906,24 dollars l’once à 13h56 GMT, son plus bas depuis le 14 septembre, tandis que les contrats à terme sur l’or américain ont chuté de 0,6% à 1 925,10 dollars.
Le dollar perdait encore du terrain par rapport à l'euro, hier, les investisseurs anticipant une fin proche du cycle de resserrement monétaire de la Fed. Le billet vert reculait de 0,12% à 1,1242 dollar pour un euro, peu après avoir touché 1,1249 dollar pour un euro, un niveau plus observé depuis février 2022.
Le dollar s’affaiblissait vendredi face aux autres grandes devises avant un indicateur sur l’inflation américaine, tandis que la livre turque piquait du nez avant le second tour de la présidentielle dimanche.
La livre s’appréciait hier face au dollar et à l’euro, l’inflation qui persiste à plus de 10% au Royaume-Uni alimentant les spéculations sur une hausse des taux de la Banque d’Angleterre (BoE) à la veille de sa décision et à quelques heures de celle de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Le système monétaire et financier mondial est en passe de se transformer à un rythme accéléré depuis les Accords de Bretton-Woods de 1944, avec le conflit ukrainien.