Un avis d’appel pour le lancement d’une étude portant sur le raccordement de Tiaret et des communes du nord de la wilaya par l’eau de mer dessalée a été lancé la semaine dernière sur des journaux nationaux», a déclaré Ali Bouguerra, wali de Tiaret, jeudi, dans son cabinet, alors qu’il venait d’inviter les représentants des médias et de la presse nationale accréditée pour une annonce à la population jugée «importante».
L’Algérie, qui compte actuellement au total 25 stations de dessalement de l’eau de mer (SDEM), occupe la première place à l’échelle africaine en matière de dessalement, selon le PDG d’Algerian Energy Company (AEC), Mohamed Boutabba.
L’Algérie, qui ambitionne d’ici à 2030 de couvrir à hauteur de 60% les besoins en eau potable à partir du dessalement de l’eau de mer, s’est dotée, en mars dernier, d’une agence nationale de dessalement de l’eau (Ande), créée en vertu d’un décret exécutif, publié au Journal officiel et signé par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu, lundi à Alger, une délégation de la société norvégienne Marine Water Production (MWP) qui a exposé un projet de réalisation de stations flottantes de dessalement de l’eau de mer.
Les besoins de l’Algérie en eau potable seront assurés à l’avenir avec le lancement de cinq stations de dessalement d’eau de mer d’ici la fin de l’année 2024, a annoncé, hier à Alger, Mohamed Deramchi, directeur général de l’Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (Agire), relevant du ministère des Ressources hydriques. «Le besoin national en eau potable est estimé à 3,4 milliards m3, qui est une quantité déjà assurée.