Le 19 mars 1962-19 mars 2025. L’Algérie célébrera, demain 19 Mars, la Fête de la victoire, qui renvoie également à un autre événement et une autre date capitale dans l’histoire du pays, en l’occurrence la signature des Accords d’Evian, le 18 mars 1962, qui ont mis fin à 132 ans de colonisation française. Des accords qui ont tracé les règles générales à suivre dans les relations entre l’ancienne puissance coloniale et l’Etat algérien indépendant.
La présidente du groupe parlementaire La France insoumise (LFI), Mathilde Panot, a, de nouveau, alerté l’opinion publique française sur l’agitation dangereuse que continue d’entretenir avec l’Algérie, le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau. «Monsieur Retailleau est un fauteur de troubles», a-t-elle lancé, avant-hier, sur le plateau de L’Événement du dimanche sur la chaîne LCI.
Les voix dénonçant la surenchère des extrémistes qui enveniment les relations entre l’Algérie et la France se multiplient. Après différentes personnalités françaises, c’est au tour des binationaux, des Franco-Algériens de prendre la parole pour dénoncer leur marginalisation et leur stigmatisation.
A la faveur d’une offensive inouïe contre l’Algérie, tous les méfaits coloniaux sont relativisés ou niés. Et lorsque le chroniqueur Aphatie a levé le couvercle de la honte, on l’a traîné devant la haute autorité de l’audiovisuel (Arcom) l Une campagne vindicative dont l’une des sources est dans l’histoire de l’extrême droite.
Le président français, Emmanuel Macron, intervient à nouveau dans la crise entre l’Algérie et la France. Face à l’insistance de son Premier ministre, Bruno Retailleau, à aggraver la tension entre Alger et Paris, il décide, visiblement, de lui rappeler, ainsi qu’au premier ministre, François Bayrou, leurs prérogatives.
Les tensions entre Alger et Paris n’ont cessé de s’exacerber ces derniers mois, jusqu’à faire craindre une rupture diplomatique définitive. Les médias internationaux voient cela d’un œil distancié, égrenant une somme de griefs accumulés de part et d’autre, entre querelles mémorielles, divergences stratégiques et crispations politiques.
La crise inédite entre l’Algérie et la France accentue la dichotomie entre une partie du gouvernement français et l’Elysée. Au stade actuel de la crise, on assiste à un véritable – et dangereux – cafouillage au sommet de l’Etat français. D’un côté, un président français qui se dit conciliant et qui veut jouer la carte de l’apaisement avec l’Algérie ; de l’autre, un ministre de l’Intérieur va-t-en-guerre, provocateur et qui ne semble s’astreindre à aucune limite lorsqu’il s’agit de notre pays.
Tensions diplomatiques, surenchère verbale, déclarations enflammées… Depuis quelques mois, le feuilleton orageux entre Paris et Alger s’intensifie, atteignant un niveau de crispation inédit.
Jugeant que le contexte actuel (nouvelle crise diplomatique entre Alger et Paris) est loin d’être favorable à la révision, «légitime» à ses yeux, de l’accord d’association, le Professeur Laurent Chalard, Docteur en géographie (Paris IV Sorbonne), ses travaux portant sur la géographie urbaine, la géographie de la population et la géographie politique, se dit toujours incapable de «comprendre pourquoi les dirigeants français et algériens sont constamment en conflit ?» Alors que, insiste-il, «c’est nullement dans les intérêts géostratégiques des deux pays, qui, au contraire, ont tout intérêt à coopérer».
L'affaire «Doualemn», au cœur d'un bras de fer diplomatique entre Paris et Alger, connaît un nouveau rebondissement.
Ségolène Royal et l’historien Benjamin Stora n’ont pas hésité, dans des interviews accordées à des chaînes françaises, à exprimer leur désapprobation face aux attaques des acteurs de l’extrême droite contre l’Algérie.
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a présidé hier une réunion du Bureau du Conseil élargi aux présidents des groupes parlementaires et au questeur, consacrée à l’examen du calendrier proposé pour les activités législatives du Conseil prévues entre le 20 et le 23 janvier, indique un communiqué du Conseil.
Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, l'Algérie a décidé de retirer immédiatement son ambassadeur en France suite à la reconnaissance du plan d'autonomie marocain.
Nouvelle crise diplomatique entre Pékin et Ottawa : la Chine a annoncé hier l’expulsion de la consule du Canada à Shanghai, en représailles à celle d’un diplomate chinois accusé d’avoir cherché à intimider un député canadien, rapporte l’AFP citant la diplomatie chinoise.