Le tir de missile balistique effectué par la Corée du Nord le 5 novembre marque une nouvelle étape dans la démonstration de force du régime de Kim Jong-un, quelques heures seulement avant l’élection présidentielle américaine.
Pyongyang et Moscou, qui «luttent ensemble» contre l’«hégémonie» américaine, ont signé hier un accord de défense mutuelle, a annoncé le président Vladimir Poutine lors de sa visite d’Etat de deux jours en Corée du Nord, selon des propos recueillis par l’AFP.
L’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU s’est rendue hier à la frontière intercoréenne hautement sécurisée, exhortant Pyongyang à «s’asseoir à la table des négociations».
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a récemment inspecté une unité de chars qui avait joué un rôle crucial dans l'invasion de Séoul lors de la guerre de Corée dans les années 1950. Cette visite intervient dans un contexte de tensions accrues entre les deux Corées, avec des relations intercoréennes au plus bas.
Les récents développements concernant les tests militaires menés par la Corée du Nord sous la supervision de Kim Jong-un soulèvent des préoccupations majeures sur le plan international.
La possibilité que la fille de Kim Jong Un, Ju Ae, soit choisie pour lui succéder à la tête de la Corée du Nord a été soulevée par le ministère de l'Unification sud-coréen. Les médias nord-coréens l'ont qualifiée de «grande personne de conseil», un titre généralement réservé aux plus hauts dirigeants du pays et à leurs successeurs.
Les récents tirs de missiles balistiques effectués par la Corée du Nord suscitent de vives réactions et exacerbent les tensions déjà tendues dans la région. Les tirs, détectés par l'armée sud-coréenne, ont eu lieu peu après l'arrivée du secrétaire d'État américain Antony Blinken en Corée du Sud pour participer au troisième «Sommet pour la démocratie», une initiative du président américain Joe Biden. Ces lancements surviennent également après la fin d'exercices militaires conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud.
Selon l'agence officielle KCNA, le dirigeant Kim Jong-un a dirigé personnellement un "nouveau type de char de combat" lors d'exercices militaires en Corée du Nord, qui ont eu lieu pendant que les États-Unis et la Corée du Sud menaient des manœuvres conjointes.
La Corée du Nord a effectué mercredi 24 janvier un essai de tir d'une nouvelle génération de missiles de croisière stratégiques, selon l'agence de presse d'État.
La plus haute diplomate nord-coréenne a déclaré que son pays était prêt à accueillir le président russe Vladimir Poutine, qualifié de "l'ami le plus proche du peuple coréen", avec une sincérité sincère, marquant ainsi le dernier signe du rapprochement entre Pyongyang et Moscou.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a appelé à une dissuasion nucléaire renforcée et averti qu'il n'hésiterait pas à «anéantir» la Corée du Sud, «principal ennemi» du pays, a rapporté un média d’Etat hier, cité par l’AFP.
Ce dimanche 7 janvier, la Corée du Nord a effectué de nouveaux exercices d'artillerie avec des munitions réelles le long de sa côte ouest, à proximité de la frontière maritime avec la Corée du Sud, selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Le numéro un nord-coréen a lancé de nouvelles menaces de frappes nucléaires contre Séoul et ordonné l’accélération des préparatifs militaires en vue d’une «guerre» pouvant «être déclenchée à tout moment» sur la péninsule.
Lors d'une réunion avec les principaux commandants nord-coréens à Pyongyang, Kim Jong-un a affirmé que si l'ennemi choisit la confrontation et la provocation militaire contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC), l'armée doit lui infliger un coup mortel pour l'anéantir complètement en mobilisant tous les moyens les plus puissants, sans aucune hésitation, selon l'agence d'État KCNA.
Le leader nord-coréen Kim Jong-un a exhorté à «accélérer les préparatifs de guerre» de son pays, notamment son programme d'armement nucléaire, en raison de la «grave situation politique et militaire» qu'il attribue aux «manœuvres de confrontation» des États-Unis et de leurs alliés, ont rapporté les médias d'État jeudi 28 décembre.
La Corée du Sud a sanctionné le patron du service de renseignement nord-coréen, pour des activités illégales en ligne suivant le tir de missile de Pyongyang mi-décembre, le dernier en date, a annoncé hier le ministère des Affaires étrangères, cité par l’AFP.
La Corée du Nord a procédé, hier, à un essai de son missile balistique intercontinental le plus avancé capable d’atteindre les Etats-Unis, le dernier tir en date d’une série record cette année, rapporte l’AFP citant Séoul.
La Corée du Nord a informé les garde-côtes japonais de son intention de procéder au lancement d'un satellite entre le 22 novembre et le 1er décembre, selon l'agence de presse japonaise Kyodo. Cette démarche, en dépit des avertissements de Séoul à Pyongyang, constituerait une nouvelle tentative de mise en orbite d'un satellite militaire, similaire aux échecs de mai et d'août derniers, d'après Kyodo.
a Corée du Nord a développé et mené avec succès des essais au sol d’un «nouveau type» de moteur à combustible solide pour ses missiles balistiques à portée intermédiaire (IRBM) interdits a annoncé, hier, l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA, relayée par l’AFP.
Pendant la visite du président nord-coréen en Russie, aucune signature d'accord n'a eu lieu, a annoncé vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il a précisé qu'il n'était pas prévu de conclure un accord pendant cette visite.