Deux importants procès sont inscrits au rôle du tribunal criminel de Dar El Beïda, à Alger. Prévu pour le 22 mai, le premier concerne Amari Saifi, surnommé Abderrazak El Para, un ancien parachutiste qui a rejoint les rangs des terroristes du GIA, puis ceux du Groupe salafiste pour la prédilection et le combat (GSPC), avec lequel il s’est illustré lors de l’enlèvement en 2003 des 32 touristes autrichiens et allemands, dans le sud du pays.
Dans la nuit de samedi à hier, l’Iran a mené une attaque massive avec drones et missiles à partir son territoire contre Israël. Une première, sachant qu’un conflit plus ou moins larvé de plusieurs décennies oppose les deux pays du Moyen-Orient. Hier, Téhéran a appelé Tel-Aviv à ne pas réagir militairement à son opération, qu’il a présentée comme une riposte justifiée à la frappe ayant détruit son consulat à Damas le 1er avril.
La situation chaotique au Proche-Orient et sur les territoires occupés prend une nouvelle tournure et une énième escalade.
Le Hamas palestinien affirme dans un document publié dimanche que son attaque du 7 octobre contre Israël était «une étape nécessaire» contre l’occupation israélienne des Territoires palestiniens, et reconnaît que le «chaos» a entraîné des «erreurs».
Les Houthis du Yémen ont affirmé hier avoir tiré des «drones et des missiles» contre un navire américain, après que les forces britannique et américaine ont dit avoir déjoué «la plus importante attaque» des Houthis en mer Rouge, rapporte l’AFP citant un communiqué.
Israël a mis à exécution ses menaces proférées le 22 novembre dernier, en assassinant Saleh Al Arouri, le numéro deux du mouvement palestinien Hamas, exilé au Liban depuis 2010. Al Arouri (57 ans) a été tué dans une triple frappe de drones, mardi en fin d’après-midi, à Beyrouth.
Au moins 10 personnes ont été tuées, avant-hier, dans une attaque touchant des maisons civiles dans une ville du sud de la capitale Khartoum, alors que le conflit entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR) ne baisse pas d’intensité, ont rapporté, hier, des médias.
Cinq policiers burkinabè, en mission de reconnaissance, ont été tués samedi lors d’une attaque dans le centre-est du Burkina Faso, a annoncé l’état-major dans un communiqué dimanche, indiquant qu’au moins quarante «terroristes» sont morts dans la riposte des forces de l’ordre.
Des centaines de Soudanais ont fui hier Nyala, au Darfour-Sud, attaquée par les paramilitaires qui affrontent depuis quatre mois l’armée soudanaise, rapporte l’AFP.
Des membres engagés au sein de l'Armée de libération du Baloutchistan (ALB) ont lancé aujourd'hui une attaque contre un convoi qui était en train de transporter des ingénieurs chinois dans le port de Gwadar, situé au sud-ouest du Pakistan et financé par Pékin.
Une attaque au sein d’une école maternelle a fait six morts et un blessé lundi à Lianjiang dans le sud de la Chine, a indiqué une porte-parole de la municipalité.
Les islamistes shebab ont attaqué, hier, une base de soldats ougandais de la force de l’Union africaine en Somalie (Atmis) dans le sud du pays, ont annoncé l’Atmis et le porte-parole de l’armée ougandaise, relayés par l’AFP, sans communiquer sur d’éventuelles victimes.
Le Burkina Faso a de nouveau été endeuillé dimanche par une attaque de djihadistes présumés, qui ont tué une quinzaine de civils, majoritairement des bergers, dans l’est du pays, près du Togo et du Bénin, ont indiqué hier des sources sécuritaires et locales, relayées par l’AFP.
Des automobilistes qui participaient à une course tout-terrain ont été attaqués par plusieurs hommes qui tiraient dans leur direction en sortant d'une camionnette. Neuf personnes ont également été blessés.
Le président du tribunal correctionnel d’El Hadjar, relevant de la cour de justice de la wilaya de Annaba a prononcé, hier, des peines allant de six mois à 15 ans de prison ferme avec de fortes amendes à l’encontre de 60 individus.
Les bombardements de l’armée marocaine contre des camionneurs civils, empruntant ce qui est devenu un couloir de la mort, à savoir le tronçon routier, à l’état de piste, situé à la frontière entre le Sahara occidental et la Mauritanie, se poursuivent dans l’impunité totale.
Deux soldats maliens ont été tués hier dans une attaque contre un checkpoint par des hommes armés non identifiés près de Tombouctou (nord), rapporte l’AFP citant le gouvernorat et l’armée.
Des militants islamistes radicaux shebab, lourdement armés, ont attaqué hier une base militaire de la force de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie, faisant des victimes, a-t-on appris auprès d’un commandant militaire local et de témoins.