La crise économique, qui est apparue dans les pays industriels développés après les trois premières décennies d’après-guerre, baptisées «les Trente Glorieuses» et la perte des emplois qu’elle a causée dans les grandes entreprises, a ouvert le champ à l’action publique en faveur du rôle de l’entrepreneuriat et la réhabilitation des petites et moyennes entreprises (PME), dans un contexte où l’économie est devenue mondialisée. Depuis, l’entrepreneuriat est devenu perçu comme un moteur du développement économique et social dans les pays.
Dans les PED en retard sur le plan scientifique et technologique, la partie d’origine externe (l’absorption de connaissances externes) est clairement dominante à cause de la faiblesse du niveau des compétences humaines et des efforts en matière de R&D qui limitent l’augmentation du stock de connaissances.
Les prétentions de cette contribution ont pour objectif de présenter un aperçu rétrospectif des stratégies de développement des pays du Sud-Est asiatique (Corée du Sud, Taïwan, Singapour et Hong Kong), qui leur ont permis de réaliser un décollage économique spectaculaire entre les années 1960 et 1990.
Cela leur a permis au début de satisfaire le marché intérieur ensuite le développement des exportations. Ces pays ont également réussi à valoriser les grandes entreprises conglomérales (avec un fort soutien de l’Etat) pour tirer leur croissance économique vers le haut. En Corée du Sud, par exemple, les Chaebols, comme Hyundaye, Samsung ou Lucky - Goldstar (LG) ont été créés avec des investissements publics puis revendus au secteur privé. En arrière-plan, l’émergence économique des pays du Sud-Est asiatique est associée aux investissements immatériels (éducation, formation professionnelle, activités de recherche, etc.). Cela a permis le développement de compétences et capacités.
Dans son acception la plus générale et la plus rigoureuse, la veille est la surveillance de ce que l’environnement apporte comme nouveauté. Et en se basant sur la définition officielle de l’Association française de normalisation (ANFOR), la veille représente une «activité continue en grande partie itérative visant à une surveillance active de l’environnement technologique, commercial, etc., pour en anticiper les évolutions»
Avant d’aborder les conséquences du développement de l’intelligence artificielle (IA, Artificial Intelligence, AI en anglais) sur l’économie mondiale, faisons un petit tour de table de cette notion. John McCarthy du MIT (Massachusetts Institute of Technology), le père de l’intelligence artificielle, décrivait cette notion dans la fin des années 1955 comme étant la science et l’ingénierie de la création de machines intelligentes, notamment les programmes informatiques intelligents.
On sait que l’enseignement au sein de l’université dans tous les domaines est lié à la création de nouvelles connaissances. Par exemple, la recherche en sciences humaines et sociales concerne la philosophie, l’éthique et l’épistémologie de la science. Singulièrement, les recherches en économie sont utiles pour analyser et comprendre les performances en matière d’innovation.
Un retour sur les expériences des quatre dragons asiatiques nous rappelle que ces pays ont eu des régularités dans les stratégies qui ont construit leur modèle de développement.
On constate au cours du temps une divergence progressive entre les trajectoires des économies en développement. Quelques pays, principalement en Afrique et en Asie du Sud, les Pays les moins avancés (PMA), éprouvent toujours de grandes difficultés pour assurer des conditions d’existence décentes à leur population.
La Silicon Valley Bank (SVB) est située en Californie, au sud de San Francisco (États-Unis d’Amérique). Elle est spécialisée depuis 40 ans dans le financement et les fonds d’investissement de start-up du secteur des nouvelles technologies, et a été le berceau de la révolution électronique et informatique.