La 14e édition du Festival local du théâtre professionnel de Guelma a débuté le 7 octobre avec une cérémonie d’ouverture à la salle de conférences de la wilaya de Guelma. Le festival dure jusqu’au 11 octobre, avec la participation de sept troupes. Rencontre avec Halim Rahmouni, directeur du Théâtre régional Mahmoud Triki de Guelma et commissaire du festival.
Au 6e Festival national du théâtre féminin d’Annaba, clôturé le 5 octobre, l’universitaire Ahmed Cheniki est revenu, lors d’un débat organisé dans le salon du Théâtre régional Azzeddine Medjoubi, sur l’œuvre de la metteuse en scène française d’origine russe, Ariane Mnouchkine, fondatrice, en 1964, du théâtre du Soleil, à Paris.
Présidé par la comédienne Nora Bennacer et composé du metteur en scène Ahmed Rezzak, de la comédienne Fatiha Ouared, de la chorégraphe Khadija Guemiri et de l’universitaire Mohamed Lamine Bahri, le jury a estimé qu’aucun spectacle ne réunissait les conditions techniques et artistiques pour décrocher le grand prix Keltoum.
Ces dernières années, plusieurs pièces de théâtre mettent en avant le sujet de la santé mentale faisant évoluer des personnages dans des hôpitaux psychiatriques ou des hospices d’aliénés. Il n’existe encore aucune explication à cet intérêt persistant des créateurs algériens pour cette thématique. Un marqueur d’époque ?
Le débat s’est concentré sur le manque de documents et de photos sur ces deux pionnières de l’art théâtral algérien. Brahim Noual, enseignant et critique, a regretté l’inexistence d’une biographie de Yamina Ghassoul. «Il est désolant de ne commencer à s’intéresser aux artistes qu’après leur mort.
Hawa est un psychodrame mis en scène par Brahim Nefnaf de l’association Nahda de Bordj Menaïel (Boumerdès). Il est interprété par Houria Boussouar, d’après son propre texte.
Ahcène Kraouche, président de l’association Project’heurts, organisatrice de l’événement, a salué le public, les bénévoles, les partenaires et les artistes «qui ont contribué à la réussite de l’événement». Le public a applaudi debout l’excellent travail fait par la trentaine de jeunes bénévoles durant la manifestation. Des bénévoles efficaces qui étaient au petit soin avec les invités.
Cette année, la musique a une grosse part dans les films sélectionnés aux 18es Rencontres cinématographiques de Béjaïa (RCB) qui se poursuivent jusqu’au 28 septembre 2028.
Sara Nacer a réalisé le documentaire La rockeuse du désert, consacré à la chanteuse et musicienne Hasna El Bacharia, la première femme à jouer du gumbri, l’instrument phare de la musique diwane, en Algérie.
Youssef Chebbi a choisi un chantier en ruine du quartier Les jardins de Carthage, grand projet immobilier lancé dans la banlieue nord de Tunis à l’époque du régime de Zine El Abidine Benali, pour tourner un polar aux allures d’un drame psychologique. Un film où le fantastique rejoint le spirituel.
Nabil Djedouani est acteur, archiviste et réalisateur. Il a assisté Rabah Ameur-Zaïmeche pour la réalisation des longs métrages Histoire de Judas (2015) et Terminal Sud (2019). Il s’intéresse depuis 2019 aux archives du cinéma et de la musique algérienne créant un débat sur les réseaux sociaux sur cette question et s’apprête à lancer un site internet consacré aux archives numériques du cinéma algérien. Nabil Djedouani est membre du Comité artistique des rencontres cinématographiques de Béjaïa (RCB). Les 18es RCB se déroulent jusqu’au 28 septembre 2023 à la Cinémathèque de Béjaïa et au Musée Bordj Moussa.
Un tapis rouge symbolique a été dressé sur le chemin menant à la Cinémathèque de Béjaïa à la place du 1er Novembre (ex-place Gueydon). «La star, c’est le public», est-il annoncé sur une banderole sous forme de porte. L’association Project’Heurtrs, qui célèbre cette année les 20 ans de sa création, et qui organise les RCB, a voulu rendre hommage au public de Béjaïa qui a toujours répondu présent aux projections de films et aux débats. Un public qui porte la plus ancienne manifestation cinématographique en Algérie.