Et si le salut de la crise se trouve dans l’Omicron ? En tout cas, les scientifiques de par le monde scrutent cette hypothèse avec beaucoup d’attention. Ils s’appuient particulièrement sur l’historique des virus depuis leur apparition à leur déclin.
Même l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a posté une vidéo dans laquelle elle ose prévoir la fin de la virulence de la pandémie au cours de cette année. Le prélude est donné avec le variant Omicron et son nouveau-né qui affichent une tendance moins virulente que leurs prédécesseurs. Il n’en demeure pas moins que sa fulgurante contagion risque de submerger les structures sanitaires.
Le gel des autres activités médicales au profit des seuls malades de la Covid risque fort bien d’induire, à la longue, des conséquences dramatiques irrécupérables. La responsabilité des pouvoirs publics est tout indiquée à ce niveau de préparation des capacité des structures de santé à absorber le flux des malades en un temps réduit. La pandémie entame sa troisième année consécutive.
Elle ne laisse donc pas de place à toute justification de l’effet de surprise dans le débordement des hôpitaux. L’autorité politique est la seule à assumer la responsabilité de la gestion de la maladie, étant donné que le dernier mot lui revient devant l’avis des scientifiques. C’est ce qui explique l’arrêt tardif des établissements scolaires, alors que la vague d’Omicron sévissait dans ces lieux de haute fréquentation.
Ces jeunes contaminants ont fini par ramener le virus dans leurs foyers et le transmettre à leurs parents. Ainsi la boucle est bouclée et les hôpitaux se retrouvent encore une seconde fois saturés dans leurs capacités de prise en charge de patients à comorbidités bien établies.
L’annonce de la réquisition d’un hôtel du complexe de Zéralda comme lieu dédié aux soins des patients atteints de Covid-19 est tombée dans les oubliettes, contraignant des malades à se soigner chez eux au risque de transmettre la maladie aux autres membres de la famille.
Seule l’opacité des statistiques officielles masque l’ampleur de la maladie et ses conséquences dramatiques sur les pertes humaines et davantage encore sur le plan économique et social. L’université est bien le théâtre de ces malheureuses circonstances.
Beaucoup de professeurs d’âge avancé ont perdu la vie, victimes du virus et de leur proximité avec des milliers de jeunes étudiants. Ils ont quitté ce monde dans l’anonymat total.
Seuls leurs élèves en parlent pour témoigner de leur dévouement à leur mission de former des générations savantes. L’épisode infernal de l’été dernier durant lequel des citoyens de tout âge ont perdu la vie à cause du manque d’oxygène dans les structures sanitaires n’a apparemment pas affecté un tant soit peu les consciences des responsables censés reprendre la situation en main ne serait-ce qu’en corrigeant les fautes commises. Il ne reste alors qu’à s’accrocher à la petite lueur d’espoir que fait poindre le variant Omicron !