Les Etats-Unis ont finalement accepté vendredi de retirer leur millier de soldats du Niger à la demande du régime de Niamey issu du coup d’Etat de juillet, a rapporté hier l’AFP. Le numéro deux de la diplomatie américaine, Kurt Campbell, a accepté la demande des autorités nigériennes lors d’une rencontre à Washington avec le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, ont affirmé plusieurs responsables américains sous le couvert de l’anonymat.
Téhéran a minimisé hier l’attaque de la veille imputée à Israël dans le centre de l’Iran, affirmant qu’il n’y aurait pas de représailles, rapporte l’AFP.
Une coalition de l’opposition, dont la junte au pouvoir au Mali a annoncé mercredi la dissolution, «condamne et rejette fermement et sans équivoque cette décision arbitraire et sans fondement juridique», dans un communiqué rendu public hier et cité par l’AFP.
Tôt hier, trois explosions près d’une base militaire à Qahjavarestan, entre la ville iranienne d’Ispahan (centre) et son aéroport, ont été rapportées par l’agence de presse Fars, relayée par l’AFP.
Abdoulaye Bathily a jeté l’éponge mardi 16 avril, lors de la réunion du Conseil de sécurité sur la Libye. Il n’est pas parvenu à créer les mécanismes pouvant pallier les déformations de comportement des belligérants libyens afin d’aboutir à une solution satisfaisante pour tous. L’envoyé sénégalais accuse les dirigeants libyens de «placer leurs intérêts personnels au-dessus des besoins du pays». Il trouve que «les Nations unies ne pouvaient assurer pareil processus politique».
Les participants à la 5e session du Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui ont réaffirmé leur soutien indéfectible à la lutte du peuple sahraoui pour exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance, appelant le Conseil de sécurité de l’ONU à relancer le processus de paix sans délai et à mettre fin aux obstacles dressés par l’occupation marocaine pour entraver la résolution de ce conflit et le faire perdurer. Dans un communiqué final ayant sanctionné les travaux de ce forum, organisé mercredi à l’ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, les participants ont lancé un appel «urgent» au secrétaire général (SG) de l’ONU et au Conseil de sécurité pour «relancer le processus de paix sans délai» afin de garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, relevant l’impératif de mettre fin au blocus politique et aux obstacles dressés par le régime du makhzen pour faire perdurer le conflit dans la dernière colonie en Afrique et imposer des solutions illusoires qui contredisent la nature et le cadre juridique du conflit. Les participants ont aussi rappelé à l’Espagne qu’elle «ne peut continuer à se soustraire à ses engagements internationaux en tant que puissance administrante du Sahara occidental», l’appelant à «assumer pleinement ses responsabilités historiques, juridiques, politiques et morales en vue de mettre fin à la colonisation au Sahara occidental, dans le but d’éviter l’escalade des tensions qui pourraient compromettre les chances d’un règlement politique du conflit et aggraver l’instabilité dans la région». Le forum a également exhorté tous les pays du monde et les deux secteurs public et privé à s’abstenir de tout financement de projets dans les territoires sahraouis occupés, car cela constituerait une violation flagrante du droit international, tout en dénonçant les pratiques répressives et la violation des droits de l’homme par l’occupant marocain contre les civils sahraouis sans défense dans les territoires occupés du Sahara occidental. La communauté internationale, ajoutent les participants, doit agir pour la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles marocaines, affirmant la nécessité d’élargir le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) pour inclure la protection des droits de l’homme et la cessation immédiate du pillage systématique des ressources naturelles du Sahara occidental. «Remerciements et gratitude à l’Algérie» Les participants au forum ont adressé «leur remerciements et leur gratitude à l’Algérie qui a généreusement ouvert ses bras au peuple sahraoui, ainsi que pour sa position constante dans la défense des questions justes et le soutien aux peuples opprimés qui militent pour leur liberté et leur indépendance, en tête desquels, le peuple sahraoui et le peuple palestinien». Le président en exercice, ambassadeur du Kenya auprès de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Peter Katana Angore, a indiqué dans sa déclaration que la 5e édition du Forum était réussie, soulignant qu’elle a réitéré «la solidarité avec le peuple sahraoui jusqu’à ce qu’il puisse exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance». «La réunion d’aujourd’hui a vu la finalisation des dernières retouches relatives aux prochaines réunions du forum, et il a été convenu de tenir la prochaine session dans sa 6e édition aux camps des réfugiés sahraouis, dans la période allant du 19 au 21 mai prochain», a fait savoir le président de la session. Pour sa part, l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a indiqué que le forum «a réaffirmé l’élargissement de la solidarité internationale avec la cause sahraouie, qui gagne du terrain jour après jour au niveau africain et européen, et même en Amérique latine», ravivant ainsi «la volonté de la République arabe sahraouie de poursuivre le travail pour promouvoir les relations de solidarité et d’amitié qui la lient avec les pays du forum».
Le Kenya a entamé vendredi trois jours de deuil national après la mort dans un accident d’hélicoptère de son chef des armées et de neuf hauts responsables militaires.
L’Alliance mondiale du vaccin (GAVI) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) se sont félicités, jeudi, de l’annonce de l’approbation d’un nouveau vaccin contre le choléra.
Le blocage de TikTok au Kirghizstan, motivé par des préoccupations de protection de la santé des enfants, suscite des inquiétudes concernant les restrictions des libertés d'expression et d'information.
Le prince Harry, lors de la réunion annuelle de Travalyst, a insisté sur l'importance d'un tourisme responsable, mettant en lumière la nécessité de protéger les communautés locales dans les destinations touristiques.
Amsterdam prend des mesures draconiennes pour contrôler l'impact du tourisme de masse sur la ville. Après avoir lancé une campagne contre les fêtes débridées, la capitale néerlandaise va encore plus loin en interdisant la construction de nouveaux hôtels sur son territoire.
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a rencontré le président indonésien Joko Widodo et son successeur Prabowo Subianto jeudi à Jakarta, alors que Pékin cherche à renforcer son influence régionale.
La peine maximale - douze ans de prison - a été requise mercredi 18 avril à Panama contre les deux fondateurs du cabinet d'avocats Mossack Fonseca, accusés de blanchiment d'argent dans le scandale international d'évasion fiscale révélé en 2016 par les «Panama Papers».
Le calendrier électoral tunisien, conçu par l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE), prévoit le scrutin présidentiel pour l’automne 2024, comme initialement prévu depuis les élections de 2019. Le président Kaïs Saïed n’a par ailleurs cessé de rappeler l’importance du retour régulier au peuple pour entendre sa voix, notamment dans pareils rendez-vous électoraux qu’il insiste à respecter.
L ’émissaire des Nations unies pour la Libye, Abdoulaye Bathily, a démissionné hier, estimant que l’ONU ne peut «agir avec succès» pour soutenir le processus politique face à des dirigeants qui placent «leurs intérêts personnels au-dessus des besoins du pays».
La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a plaidé hier pour une «nouvelle approche» à l’égard de l’Afrique, notamment sur le dossier migratoire, lors d’une visite en Tunisie, l’un des principaux points de départ de migrants clandestins vers l’Europe, rapporte l’AFP.
Les Etats-Unis vont imposer de nouvelles sanctions visant l’Iran après l’attaque lancée contre Israël le week-end dernier. C’est ce qu’a annoncé hier la Maison-Blanche, indiquant «s’attendre» à ce que ses alliés fassent bientôt de même. «Dans les prochains jours, les Etats-Unis vont imposer de nouvelles sanctions visant l’Iran, dont ses programmes de drones et missiles», son corps des Gardiens de la révolution et son ministère de la Défense, a détaillé dans un communiqué Jake Sullivan, le conseiller à la Sécurité nationale du président Joe Biden, cité par l’AFP.
Durant le règne du Shah, l’Iran et Israël ont entretenu une coopération fructueuse touchant différents domaines, comme le renseignement et les hydrocarbures. Depuis plusieurs années, les deux pays ont basculé dans une guerre larvée marquée par des assassinats, cyberattaques et sabotages, entre autres.
L’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU s’est rendue hier à la frontière intercoréenne hautement sécurisée, exhortant Pyongyang à «s’asseoir à la table des négociations».
Les élections législatives en Inde débutent vendredi pour une durée de six semaines, la victoire apparemment inéluctable du Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi suscitant des inquiétudes pour l’état de santé de la plus grande démocratie du monde. M. Modi est encore très populaire après deux mandats, au cours desquels l’Inde a accru son influence diplomatique et son poids économique.