Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a appelé, hier, le Conseil de sécurité de l’ONU à visiter les territoires palestiniens occupés pour constater de près l’ampleur de la souffrance des Palestiniens, due aux crimes de l’entité sioniste et ses pratiques répressives. «Le Conseil de sécurité et la communauté internationale doivent visiter les territoires palestiniens occupés, pour être témoins de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid», a indiqué le ministère dans un communiqué relayé par l’agence de presse Wafa. «La communauté internationale doit voir ce que font les colons (sionistes), en particulier leurs attaques meurtrières contre les Palestiniens, l’expropriation de leurs terres, la démolition de leurs maisons et la profanation de leurs lieux saints», a ajouté le ministère. Il a condamné, par ailleurs, le nouveau raid des forces d’occupation sionistes qui a ciblé, tôt hier, le camp d’Askar, à l’est de Naplouse, faisant au moins 46 blessés parmi les Palestiniens. A noter aussi que des dizaines de colons extrémistes ont de nouveau pris d’assaut hier la mosquée d’Al-Aqsa dans la ville sainte d’El-Qods occupée. «Des colons ont pris d’assaut Al-Aqsa, depuis la porte des Maghrébins, et effectué des marches et des actes de provocation dans les cours de la mosquée, tout en exécutant des rituels talmudiques sur ces lieux», a rapporté Wafa. (APS)
Les combats se sont poursuivis hier au Soudan où la trêve, jamais respectée, a été prolongée pour tenter d’acheminer une aide humanitaire vitale pour le pays au bord de la famine, selon l’AFP.
La Corée du Nord a confirmé hier qu’elle allait lancer un satellite militaire espion en juin afin de «faire face aux actions militaires dangereuses des Etats-Unis», rapporte l’AFP relayant des médias.
Créée par d’anciens militaires de l’armée sioniste dans le secret le plus total, l’officine Team Jorge, qui a ouvert des succursales au Maroc, est depuis 2022 célèbre pour son implication dans de vastes campagnes de manipulation et de désinformation en Afrique.
Pedro Sánchez cherche-t-il à mobiliser la gauche après le choc de la victoire de la droite ? En tout cas, la débâcle du PSOE lors des élections municipales et régionales a contraint le chef du gouvernement à se rendre à la Moncloa pour annoncer la dissolution du gouvernement et la convocation d’élections générales cet été.
Après plus de 20 ans à la tête du pays, le président sortant Recep Tayyip Erdogan a remporté la présidentielle dimanche au terme du second tour avec 52,14 % des voix contre 47,86 % pour son opposant Kemal Kiliçdaroglu, selon la commission électorale. Il succède à lui-même pour un nouveau mandat de cinq ans.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, est attendu vendredi au Kirghizstan pour un sommet Union européenne-Asie centrale, le deuxième en moins d’un an, ont annoncé hier Bruxelles et des pays de cette région, rapporte l’AFP.
Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, s’est déclaré hier favorable à une reprise des relations entre son pays et l’Egypte, en recevant le sultan Haitham d’Oman, qui joue un rôle de médiation dans la normalisation des liens entre l’Iran et les pays arabes.
Le gouverneur du Darfour a exhorté, hier, les civils de cette vaste région de l’ouest du Soudan à s’armer, dernier appel de ce type en date après plus de six semaines de guerre entre l’armée du général Abdel Fattah Al-Burhane et les paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo, rapporte l’AFP. «J’appelle le peuple du Darfour, jeunes et vieux, femmes et hommes, à prendre les armes pour défendre leurs biens», a lancé sur Twitter l’ancien chef rebelle Minni Minnawi, aujourd’hui proche de l’armée.
Les Occidentaux «jouent avec le feu » après le feu vert récent des Etats-Unis pour des livraisons futures d’avions de combat F-16 à Kiev, a dénoncé hier le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a déploré «une escalade inacceptable». «C’est jouer avec le feu. Cela ne fait aucun doute», a déclaré S. Lavrov dans un entretien à la télévision d’Etat russe dont un extrait a été publié sur les réseaux sociaux du journaliste l’ayant interrogé, Pavel Zaroubine, relayé par l’AFP.
Selon l’agence officielle Anadolu, après le dépouillement de plus de 80% des bulletins, le chef de l’Etat au pouvoir depuis vingt ans recueille plus de 53% des suffrages exprimés, contre moins de 47 à son rival social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu. Ces chiffres ont été publiés deux heures après la clôture du vote. De son côté, l’agence de presse Anka, proche de l’opposition, place les deux candidats quasiment à égalité sur 87% des bulletins : 50,02% des voix à K. Kiliçdaroglu contre 49,98% pour R. Erdogan. Lors du premier tour, Erdogan a obtenu 49,5% des voix et son adversaire, 44,9%, soit 2,5 millions de voix d’écart entre les deux. L’ultranationaliste Sinan Ogan est arrivé en troisième position avec 5,2% de voix. Lundi dernier, il a annoncé son soutien à Erdogan. Ce dernier s’est présenté à cette consultation sous la bannière de l’Alliance populaire : une coalition composée de sa formation, le Parti de la justice et du développement (AKP), le Parti d’action nationaliste, (MHP) d’obédience ultranationaliste, le Parti de la prospérité (RP), le Parti de la cause libre (Hüda Par), le Parti de la grande union (BBP) ou le Parti démocratique de gauche (DSP). Député, puis président du Parti républicain du peuple (CHP, parti kémaliste, à l’origine de la fondation de la République), K. Kılıçdaroglu s’est fait connaître du grand public en dénonçant plusieurs affaires de corruption impliquant des proches du pouvoir. En 2017, il est à la tête d’une marche pour la justice reliant Ankara à Istanbul contre les purges massives menées par le gouvernement à la suite du putsch militaire raté de juillet 2016. Pour ce scrutin, il s’est présenté comme dirigeant d’une coalition de six partis, nommée l’Alliance de la nation : le CHP, le Bon Parti (Iyi), le Parti de la félicité (SP), le Parti de la démocratie et du progrès (Deva), le Parti de l’avenir (GP) et le Parti démocrate (DP). Il a en outre reçu le soutien du parti prokurde HDP, troisième force politique du pays. Il s’est notamment engagé à ne pas confisquer le pouvoir après avoir «restauré la démocratie», d’abandonner le régime présidentiel introduit en 2018 et le retour à la séparation des pouvoirs. Il compte ainsi revenir à un système parlementaire dans lequel les pouvoirs de l’exécutif seront confiés à un Premier ministre élu par le Parlement. Mais, à voir les résultats du premier tour, il n’a pas suffisamment capitalisé la grave crise économique qui continue à sévir parmi les ménages turcs et la jeunesse qui s’ajoute à la répression frappant des pans importants de la société. L’avance au premier tour de Erdogan traduit le large soutien que lui accorde, malgré l’inflation, une large partie de l’électorat. Y compris dans les zones dévastées par le séisme du 6 février qui a fait au moins 50 mille morts et trois millions de déplacés. Une catastrophe mal gérée, ce qui a contraint le président-candidat à demander «pardon» pour les retards dans l’arrivée des secours. Une longue marche Devenu Premier ministre en 2003, Erdogan a fait accéder son pays au groupe des vingt pays les plus riches (G20). Mais dix ans après, la situation économique se détériore. Entre temps, la contestation sociale menace le pouvoir en place. En mai 2013, la police déloge brutalement plusieurs centaines de personnes campant près de la place Taksim d’Istanbul contre un projet d’aménagement urbain. Pendant les trois semaines qui suivirent, quelque 2,5 millions de personnes manifestent pour exiger la démission d’Erdogan, accusé de dérive autoritaire et de vouloir «islamiser» la société. En août 2014, Erdogan est élu chef de l’Etat, lors du premier scrutin présidentiel au suffrage universel direct. Aux législatives de juin 2015, l’AKP arrive en tête, mais sans majorité absolue. De nouvelles élections sont convoquées en novembre, remportées par l’AKP. En pleine crise des réfugiés fuyant la Syrie, Ankara et l’UE concluent, en mars 2016, un accord controversé permettant de limiter les arrivées de migrants en Europe. Et dans la nuit du 15 au 16 juillet 2016, une tentative de coup d’Etat par une faction de l’armée fait 250 morts. Elle est imputée par Ankara au prédicateur Fethullah Gülen, installé aux Etats-Unis, qui nie toute implication. Des centaines de généraux, juges et procureurs sont arrêtés pour leur soutien présumé. L’épuration s’étend à la police, à l’enseignement et aux médias. Le 20, l’état d’urgence est instauré. Le 24 juin 2018, Erdogan est réélu président lors d’un scrutin marquant le passage à un nouveau régime où le chef de l’Etat concentre tout le pouvoir exécutif. En juillet, l’état d’urgence est levé. Le 31 mars 2019, l’AKP arrive en tête à l’échelle nationale aux municipales, mais perd Ankara et Istanbul. L’élection est invalidée à Istanbul après des recours de l’AKP. Le 23 juin, l’opposant Ekrem Imamoglu réédite sa victoire dans la capitale économique, infligeant à Erdogan son pire revers électoral depuis l’arrivée au pouvoir de son parti. A l’été 2020, le Parlement vote une loi renforçant les pouvoirs des «vigiles de quartier», puis un texte renforçant le contrôle des réseaux sociaux. Fin décembre, la Cour constitutionnelle juge légale la détention prolongée de l’homme d’affaires et philanthrope Osman Kavala, qui sera condamné à la perpétuité en 2022. En mars 2021, la Turquie annonce qu’elle va se retirer de la Convention dite d’Istanbul contre les violences à l’égard des femmes. En octobre, le Parlement adopte une loi sur la désinformation, qui permet notamment d’inculper l’opposant social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu. Le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, candidat potentiel à la présidentielle, est condamné, fin 2022, à plus de deux ans de prison et d’interdiction de mandat politique pour «insulte à des responsables». Il a fait appel. En janvier dernier, la Cour constitutionnelle prive de subventions publiques le HDP pro-kurde, troisième parti du pays.R. I.
La Turquie s’apprête à un second tour aujourd’hui pour élire son Président. Il oppose le chef de l’Etat sortant, Recep Tayyip Erdogan, qui est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle le 14 mai, et Kemal Kiliçdaroglu. Erdogan a obtenu 49,5% des voix et son adversaire 44,9%, soit 2,5 millions de voix d’écart entre les deux. L’ultranationaliste Sinan Ogan est arrivé en troisième position avec 5,2% des voix.
Il a fallu l’intervention des drones turcs de la base aérienne d’El Watya, 160 kilomètres à l’ouest de Tripoli, pour calmer les ardeurs de certaines parmi les milices d’Ezzaouia, 50 kilomètres à l’ouest de la capitale libyenne. Les confrontations entre milices dans cette ville n’ont pas cessé depuis plusieurs semaines malgré les tractations dirigées par le gouvernement Dbeyba.
L’Ukraine a adressé au gouvernement allemand une demande officielle de livraisons de missiles de croisière air-sol, de type Taurus avec une portée d’au moins 500 km.
Le ministère taïwanais de la Défense a indiqué que trois navires chinois, dont le porte-avions Shandong, ont traversé hier le détroit de Taïwan (ou Formose), qui s’est mué en poudrière géopolitique ces dernières années.
Le Japon a déclaré hier avoir imposé des sanctions supplémentaires contre la Russie. Elles comprennent le gel d’actifs de 17 ressortissants et 78 organisations russes, ainsi que l’interdiction d’exporter des biens et services vers 80 entités russes, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Hirokazu Matsuno, cité par l’AFP. Les interdictions à l’export portent sur des produits destinés à des sociétés russes liées au complexe militaro-industriel du pays, ainsi que sur des services de construction et d’ingénierie.
Pour ce nouveau face-à-face, Recep Tayyip Erdogan part, après le premier tour, avec une avance de cinq points (49,5%) et 2,5 millions de voix sur son rival, le social-démocrate Kemal Kilçdaroglu (45%), à la tête d’une alliance disparate de six partis allant de la droite nationale à la gauche. En dépit de cette arithmétique a priori favorable au Président au pouvoir depuis vingt ans, reste une inconnue : les 8,3 millions de voix qui ne se sont pas exprimées lors du premier tour, malgré une participation de 87%.
Pour ce nouveau face-à-face, Recep Tayyip Erdogan part, après le premier tour, avec une avance de cinq points (49,5%) et 2,5 millions de voix sur son rival, le social-démocrate Kemal Kilçdaroglu (45%), à la tête d’une alliance disparate de six partis allant de la droite nationale à la gauche.
Les combats entre militaires et paramilitaires qui se disputent le pouvoir au Soudan se sont poursuivis hier au Darfour, au quatrième jour d’un cessez-le-feu désormais «mieux respecté», selon les médiateurs américains et saoudiens, d’après des propos recueillis par l’AFP.
L’humanitaire belge Olivier Vandecasteele, détenu en Iran pendant 455 jours, a été libéré hier au terme d’un échange avec un diplomate iranien condamné en 2021 pour terrorisme, rapporte l’AFP. «Enfin libre !» a déclaré le Premier ministre belge, Alexander De Croo, sans mentionner cet échange de prisonniers.