C’est un copieux document de pas moins de 22 clauses qui a sanctionné le Sommet arabe extraordinaire, accueilli avant-hier par l’Egypte, et dont l’objectif stratégique était d’adopter une position arabe commune sur l’avenir de la bande de Ghaza à même de contrer le plan de Donald Trump.
Prévu initialement le 27 février, le Sommet arabe d’urgence consacré à la reconstruction et l’administration de la bande de Ghaza a fini par se tenir hier, au Caire. Le conclave se devait de formuler une proposition unanime à même de contrer celle de Donald Trump.
La question palestinienne est-elle devenue, pour certains pays arabes, une chasse gardée ? Il semblerait que des pays dits «influents» au Moyen-Orient cultivent l’exclusion au sein même de la Ligue arabe, censée être un lieu de concertation et de resserrement des rangs pour mieux défendre la cause «sacrée».
Le Caire accueillera aujourd'hui un Sommet arabe d’urgencevisant à «formuler une position arabe forte sur la question palestinienne et présenter une proposition complète pour contrer la proposition américaine de déplacer les Palestiniens de Ghaza», indique un communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères.
A l'invitation du Premier ministre saoudien, Mohammed Ben Salmane, un sommet réunissant plusieurs dirigeants arabes s’est tenu hier à Riyad, en Arabie Saoudite, pour discuter d’un plan alternatif à celui proposé par Donald Trump qui dit vouloir transformer Ghaza en «Riviera du Moyen-Orient» après en avoir expulsé les Palestiniens. Outre «MBS», le prince héritier saoudien, le président égyptien Abel Fattah Al Sissi, le roi de Jordanie Abdallah II et l’émir du Qatar Tamim Ben Hamad Al Thani ont pris part à ce conclave, de même que d’autres représentants des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Face à la proposition jugée «délirant» par certains, «explosive» par d’autres du président américain Donald Trump autour de l’avenir de Ghaza, l’Egypte a annoncé la tenue d’un sommet d’urgence le 27 février au Caire.
Un mini-sommet arabe auquel prendront part cinq pays du Moyen-Orient se tiendra le 20 février à Riyad, en Arabie Saoudite, pour proposer une alternative au plan de Trump pour Ghaza.
Le président syrien Bachar Al-Assad a été invité hier par l’Arabie Saoudite au prochain sommet arabe, prévu le 19 mai dans le royaume, rapporte l’AFP.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, hier, un appel téléphonique du président de la République arabe syrienne, Bachar Al Assad, lors duquel il lui a fait part de ses vifs remerciements et de son estime pour les efforts incessants qu’il a consentis pour permettra à la Syrie de retrouver, dans le cadre de la présidence algérienne du Sommet arabe, son siège à Ligue arabe, indique un communiqué de la présidence de la République.