L’envoyé américain se remémore sa visite à la Place des otages, lors de sa visite à Israël, pour lequel «c’était spirituel» et explique que la perte de son fils par une overdose lui a donné une «sensibilité et une empathie» envers les familles des otages, avec lesquelles il a noué des liens et est resté en contact.
Jamais l’accord de cessez-le feu à Ghaza n’a été aussi fragilisé. La remise, jeudi dernier, des corps de quatre otages israéliens, deux enfants en bas âge, leur mère et un homme, Oded Lifshitz, âgé de 83 ans, tués, selon le mouvement de la résistance Hamas, lors des frappes aériennes israéliennes, a été douloureusement suivie par une importante foule rassemblée devant un écran géant installé à la «place des Otages», au centre de Tel-Aviv. Hier matin, l’armée israélienne a affirmé que deux des corps appartenaient aux enfants de Bibas, Ariel et Kfir, mais, a-t-elle souligné, «le processus d'identification a déterminé que le corps supplémentaire reçu n'était pas celui de Shiri Bibas, et aucune correspondance n'a été trouvée avec un autre otage».
Au 32e jour de l’accord de cessez-le-feu à Ghaza, le mouvement de la résistance palestinienne remettra, aujourd’hui, les corps de 4 otages israéliens, sans cérémonie, avant de libérer, samedi prochain, 6 autres.
Quelques heures après l’accord donné par le Hamas aux médiateurs qataris et égyptiens pour la libération, samedi prochain, de 6 otages israéliens et la restitution des corps de 4 autres décédés, 48 heures avant, en contrepartie de l’entrée des mobiles-homes pour loger les Palestiniens et les engins de déblaiement, Israël a, certes, respecté son engagement, mais continue à tergiverser en ce qui concerne la reprise des pourparlers sur la 2e phase de l’accord de cessez-le-feu qui vise à obtenir la libération des 64 otages restants et la négociation d’autres points liés à l’après-guerre, le sort de Hamas et l’administration de Ghaza.
Nous travaillons en étroite collaboration avec les Etats-Unis pour mettre en œuvre la proposition de Trump, qui est le seul plan viable pour permettre un avenir différent.» C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre Israélien, Benyamin Netanyahu, à l’issue de sa réunion, dimanche soir, avec le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, en visite éclaire en Israël.
Le président élu américain Donald Trump a prévenu, avant-hier, que le « prix à payer serait terrible » pour les groupes de résistance palestiniens de la bande de Ghaza si les otages n’étaient pas libérés avant son entrée en fonction le 20 janvier.
l Avec l’affaire des otages israéliens et palestiniens aux mains des négociateurs du Qatar, retour sur l’histoire des otages américains de Téhéran en 1979, véritable thriller avec ses rebondissements, personnages de l’ombre et intermédiaires, avec au centre, l’Algérie comme négociatrice, ce que peu de films sur le sujet n’ont évoqué. Heureusement, un documentaire algérien qui sort en janvier va laver l’affront.