Les marchés mondiaux des fusions et acquisitions n’ont pas offert le retour en force que de nombreux négociateurs avaient espéré en 2024. Bien que les performances se soient améliorées, et dans certaines régions, de manière significative, les transactions mondiales ont été freinées par diverses pressions et ont généré des rendements modérés, la valeur des transactions ayant augmenté de 12% à 3,4 billions de dollars.
Alors que l’impact est pour l’instant limité, les perspectives s’assombriraient rapidement si le conflit au Moyen-Orient s’intensifiait et les turbulences sur les marchés de l’énergie pourraient aggraver l’insécurité alimentaire, a alerté le dernier rapport Commodity Markets Outlook publié par la Banque mondiale.
Le patron de Sonatrach, Toufik Hakkar, a estimé que les efforts devraient être «intensifiés pour consolider le rôle de l’Afrique et sa capacité à tirer parti de ses ressources naturelles, renforcer l’intégration économique, exhausser le sens de la responsabilité collective et faciliter l’échange d’expertise et de technologies dans le domaine de l’énergie entre ses pays, ce qui profitera à ses peuples».
Chercheuse en agroalimentaire, spécialiste de la sécurité alimentaire et ancienne directrice du Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA) de Biskra, Fattoum Lakhdari est revenue, par les chiffres et les analyses, pour décortiquer la problématique de la sécurité alimentaire dans le monde arabe, lors d’une conférence pertinente donnée dimanche dernier 28 mai, au premier jour de la rencontre scientifique organisée à l’Ecole nationale supérieure de la biotechnologie de l’université Salah Boubnider à Constantine.