Le groupe Ansar Allah avait suspendu ses opérations après l’accord de trêve conclu entre Hamas et Israël. Mais après la décision israélienne, effective depuis le 2 mars, de ne plus autoriser les convois d’aide alimentaire à destination de la population de Ghaza. Abdel Malik Al Houthi, le chef du groupe de résistance yéménite, a annoncé le 8 mars qu’il accordait un délai de quatre jours à Israël pour reprendre l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza. Voyant le gouvernement Netanyahu persister dans sa volonté d’affamer Ghaza, les rebelles yéménites ont annoncé le 11 mars leur décision de renouer avec leurs attaques contre les navires de commerce affrétés par Israël et ceux des pays qui le soutiennent, comme les Etats-Unis.
Les États-Unis et le Royaume-Uni procèdent régulièrement à des frappes contre des installations houthies, mais sans être parvenus à ce stade à anéantir la capacité opérationnelle du mouvement.
Les rebelles yéménites Houthis ont affirmé mercredi avoir visé un navire de guerre américain au large du Yémen, quelques heures après que l'armée américaine a dit y avoir abattu un missile. Les rebelles «ont lancé plusieurs missiles navals appropriés sur le destroyer américain USS Gravely en mer Rouge»
Le Royaume-Uni est «prêt à prendre des actions directes» contre les rebelles Houthis du Yémen, qui multiplient les attaques en mer Rouge contre des navires marchands, écrit le ministre de la Défense britannique Grant Shapps dans le Daily Telegraph lundi.
Le mardi 26 décembre, les Houthis, un groupe rebelle yéménite soutenu par l'Iran, ont affirmé avoir lancé un missile sur le navire MSC UNITED en mer Rouge et avoir mené une attaque de drone en direction d'Israël. En réponse, l'armée américaine a détruit mardi 12 drones et 5 missiles tirés par les Houthis du Yémen, selon le Pentagone.