L’occupation sioniste prolonge délibérément la guerre de génocide et de déplacement contre le peuple palestinien, en particulier dans la bande de Ghaza, a dénoncé, dimanche, le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés.
L’Union interparlementaire arabe (UIPA) a salué les conclusions du rapport de la Commission d’enquête indépendante de l’ONU sur l’agression sioniste dans les Territoires palestiniens occupés, soulignant que ce rapport avait documenté, preuve à l’appui, les crimes contre l’humanité que commet l’entité sioniste de façon systématique, et a révélé au grand jour son implication dans des actes de génocide à Ghaza et en Cisjordanie.
Le groupe Ansar Allah avait suspendu ses opérations après l’accord de trêve conclu entre Hamas et Israël. Mais après la décision israélienne, effective depuis le 2 mars, de ne plus autoriser les convois d’aide alimentaire à destination de la population de Ghaza. Abdel Malik Al Houthi, le chef du groupe de résistance yéménite, a annoncé le 8 mars qu’il accordait un délai de quatre jours à Israël pour reprendre l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza. Voyant le gouvernement Netanyahu persister dans sa volonté d’affamer Ghaza, les rebelles yéménites ont annoncé le 11 mars leur décision de renouer avec leurs attaques contre les navires de commerce affrétés par Israël et ceux des pays qui le soutiennent, comme les Etats-Unis.
L’administration Trump prépare la mise en place d’une législation qui prévoit de sévères restrictions de voyage vers les Etats-Unis, allant jusqu’à l’interdiction des visas d’entrée à 43 pays classés en trois catégories, rouge, orange et jaune. Onze Etats feraient partie de la catégorie rouge, dont les ressortissants seront interdits de voyage aux USA, comme l’Afghanistan, Cuba, Iran, Corée du Nord, ou encore la Syrie et le Venezuela, alors que dans la 2e catégorie de la liste orange, se trouvent la Russie, le Pakistan, la Belarus, ou encore l’Erythrée et le Sud-Soudan.
l L’espoir d’arriver à la fin de la guerre à Ghaza s’est encore éloigné durant cette fin de semaine, et il est peu probable, sauf surprise, que les parties reviennent à la table des négociations l Le Plan dit Witkoff, qui prévoit la libération des otages et la prolongation du cessez-le-feu jusqu’à la mi-avril, sans garantir la fin de la guerre, a été rejeté par le Hamas, qui réclame des pourparlers sur la 2e phase de l’accord signé au mois de janvier dernier l Le Hamas a annoncé être prêt à libérer, en geste de bonne foi, les otages israélo-américains, vivants et morts, pour aller vers des pourparlers plus larges permettant la fin de la guerre, mais Israël et les Etats-Unis ont rejeté l’offre.
Après les révélations accablantes de la Croix-Rouge internationale sur l’utilisation des Ghazaouis comme bouclier humain lors de ses opérations militaires à Ghaza, Israël est accusé par l’ONU d’utiliser «les violences sexuelles comme moyen de guerre» pour «dominer et détruire le peuple palestinien».
L’accord prévoit «l’intégration de toutes les institutions civiles et militaires du nord-est de la Syrie dans l’administration de l’Etat syrien, y compris les postes-frontières, l’aéroport, les champs de pétrole et de gaz». Ce point est extrêmement important car il concerne l’administration autonome kurde du Rojava, le territoire couvrant le nord et le nord-est de la Syrie à majorité kurde, et qui, depuis 2015, est gouverné principalement par les Forces démocratiques syriennes (FDS).
Ce deuxième round des négociations pour le maintien du cessez-le-feu à Ghaza débute aujourd’hui, avec l’arrivée de l’envoyée américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, dans un contexte marqué par un mécontentement entre Israéliens et Américains autour des pourparlers directs entre ces derniers et le Hamas.