Une réunion extraordinaire du Comité national d’évaluation des risques de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et du financement de la prolifération des armes de destruction massive s’est tenue jeudi sous la présidence du ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred.
Le blanchiment d’argent est un phénomène transnational, qui nécessite la mise en place de mécanismes d’informations et de renseignements adéquats dans chaque pays, d’une part, et entre d’autres pays, d’autre part, en vue d’une coordination efficace de lutte contre ce fléau. 68 déclarations de soupçon faites par les notaires en 2023, selon le secrétaire général de la Chambre régional des notaires du Centre, peut sembler faible par rapport au nombre d’affaires de blanchiment d’argent jugées par la justice, mais il est quand même en hausse par rapport aux précédentes années.
Fin décembre dernier, le ministre des Finances, Laaziz Faid, avait affirmé que l’année 2025 sera une étape «charnière dans le processus d’approfondissement des réformes économiques et de soutien à la stabilité».
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a présidé, jeudi dernier, une réunion en session extraordinaire de la Commission nationale d’évaluation des risques du blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et du financement de la prolifération des armes de destruction massive.
Le Gafi et ses membres ont convenu de nouveaux projets, notamment celui visant à améliorer les enquêtes et les poursuites en matière de blanchiment de capitaux. La finalité est de fédérer les efforts et les expertises pour venir à bout du crime financier dans le monde de par ses répercussions néfastes sur le système financier et la société dans son ensemble.