La publication de la liste des présidents de la Fédération algérienne de football (FAF) qui se sont succédé à la tête de l’institution depuis l’indépendance a souvent fait d’oublis et d’omissions involontaires de la part de ceux qui, à la veille de chaque élection fédérale, égrènent les noms des hommes qui ont eu l’honneur de présider aux destinées de la fédération. L’élection de 2023 n’a pas échappé à la règle.
Le 21e président de l’histoire de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, élu le 21 septembre 2023 à la tête de l’instance faitière, n’a pas tardé à mettre les pieds dans le plat.
Sans surprise, l’unique candidat à la succession de Djahid Zefizef à la présidence de la FAF, Walid Sadi, a été élu à la grande majorité pour le reste du mandat olympique 2020-2024, à l’issue de l’assemblée générale élective tenue jeudi au Centre technique national de Sidi Moussa (Alger).
Où va la fédération algérienne de football (FAF) ? La réponse est facile. Aisée. Là où ont décidé de la conduire ceux qui la dirigent. L’institution est dans une situation lamentable. Elle est dans un état de délabrement avancé.
Samedi en fin de journée, à quelques heures du délai de dépôt des dossiers de candidatures pour le poste de président et de membres du bureau fédéral pour l’élection du 4 septembre prochain, la fédération algérienne de football (FAF) a annoncé sur son site officiel le changement de date pour le dépôt de candidatures. Initialement, la date butoir était fixée au 13 août (hier) à 16 heures.
Dans 5 jours seront connus les candidats à la candidature aux fonctions de président de la fédération algérienne de football (FAF) et membres du bureau fédéral. Pour l’instant, aucun candidat ne s’est officiellement annoncé.
Que reste-t-il du discours prononcé par l’ex-président de la fédération algérienne de football (FAF), Djahid Zefizef, au 44e congrès de la Confédération africaine de football (CAF), tenu il y a une année en Tanzanie, et qui a annoncé la formulation d’une demande d’annulation de l’article 4 (admission) des statuts de la CAF proposé par la fédération marocaine (FRMF) pour faire barrage à la demande d’adhésion de la fédération de football de la République sahraouie ? Un an s’est écoulé sans que la moindre information ait été donnée sur le sujet par la FAF
Alors que la période de dépôt de candidatures pour l’élection du président et du bureau fédéral pour la durée restante du mandat 2021-2025 bat son plein, les potentiels candidats aux fonctions indiquées se bousculent au portillon pour faire acte de candidature. Normal. Ce qui l’est moins, c’est la confusion créée par la publication des conditions d’éligibilité aux deux fonctions qui ne sont pas totalement conformes aux principes qui doivent prévaloir pour une élection.
Des confrères, qui ont fait partie de la commission média, qui a assuré la couverture du CHAN et de la CAN U17 organisés par l’Algérie, il y a quelques mois, sont très remontés contre la Fédération algérienne de football (FAF) qui, jusqu’à ce jour, ne leur a pas encore versé leurs indemnités.
Les heures difficiles que traverse le football algérien ont accéléré la compréhension de beaucoup de choses et démasqué sous leur vraie nature beaucoup d’acteurs de football de premier plan.
L’organisation de l’assemblée générale élective (AGE) de la fédération algérienne de football (FAF), prévue le 4 septembre prochain, suscite moult interrogations. En effet, elle a été fixée par la commission électorale présidée par Ali Malek en présence du secrétaire général de la FAF, Mounir D’bichi, à qui ont été confiés les pouvoirs de conduire les affaires de la fédération et de «convoquer l’assemblée générale en session extraordinaire dans les 15 jours qui suivent la vacance» du poste de président (article 17 bis du décret du 22 septembre 2022.
Le football algérien est pris en otage par des cercles et des groupes qui utilisent des méthodes mafieuses pour le maintenir dans leur giron. L’épisode de la démission du président Djahid Zefizef et de l’avant-élection du futur président les a fait sortir du bois.
La Fédération algérienne de football (FAF) a publié, jeudi, le calendrier électoral pour l’élection du nouveau président de l’instance et des membres du bureau fédéral qui l’accompagneront pour le reste du mandat (mars 2025).
A peine la dissolution du bureau fédéral version Djahid Zefizef prononcée, des membres de cet organe projettent d’intégrer une liste lors du prochain scrutin qui aura lieu avant la fin du mois de juin 2023. c
Depuis hier, la course à la succession de Djahid Zefizef est ouverte. La voie de garage indiquée aux membres du bureau fédéral en place depuis juillet 2022 est le prélude au énième changement à la tête de la fédération.
Ce n’est pas l’ambition qui manque n’est-ce pas messieurs qui avaient suggéré au président sortant de revenir sur sa décision, de déposer un congé maladie de plusieurs jours le temps que la pression tombe pour ensuite revenir aux affaires comme si de rien n’était. Djahid Zefizef n’a pas suivi leur conseil.
La démission de Djahid Zefizef a réveillé les vieux démons de la manipulation et du bluff. En effet, dès la confirmation de la démission du président, des affidés des couloirs de la fédération et les allées de Sidi Moussa ont de suite et de concert mis en marche le moteur de la manipulation et du bluff.
La Fédération algérienne de football (FAF) contrôle-t-elle vraiment ce qui se fait au niveau des ligues et ses autres démembrements dont elle est responsable et sur lesquels elle exerce une responsabilité ? Pas sûr, pour ne pas dire, du tout. Le propos va être étayé par des preuves puisées de faits réels et récents.
Le problème du cumul de mandats électifs est un interminable feuilleton. Malgré les multiples rappels de la tutelle pour l’application des articles du décret exécutif concernant ce chapitre, des élus continuent de faire la sourde oreille et vaquent toujours à leurs occupations électives sans crainte, ni peur.
Pour vérifier les rumeurs qui circulent depuis quelques heures au sujet d’un prétendu contact avec Abdelhakim Serrar, l’actuel PCA de la SSPA Black Eagles de l’ESS et qui fut, lors de la dernière AGE de la FAF, candidat à la course au siège de président de l’imposant immeuble sis à Dely Ibrahim afin de gérer la fédération algérienne de football à l’effet de prendre la gestion de la fédération, il résulte que l’intéressé n’a reçu aucun contact de quiconque. Joint par téléphone, Serrar, qui s’affaire à préparer son équipe pour l’important match de mercredi prochain face à la JSK à Sétif, nie catégoriquement avoir reçu un semblant de contact concernant ledit poste.