C’est suite à des enquêtes minutieuses que les services de la division régionale de la Gendarmerie nationale ont réussi à stopper l’activité d’un atelier «caché», dont le propriétaire fabriquait et imitait des compléments alimentaires, et ce, en l’absence totale des conditions sanitaires appropriées et du non-respect des conditions de conservation des produits destinés à la consommation humaine.
La nouvelle disposition réglementaire exige les mentions obligatoires sur les boîtes des produits. Des visites inopinées seront effectuées par les inspecteurs du ministère du Commerce avec un fichier des producteurs et des importateurs de ces produits.
Depuis le déclenchement de la pandémie de Covid en Algérie, le marché des compléments alimentaires a connu un véritable boom, alors que l’activité elle-même échappe à toute forme de contrôle à cause d’un vide réglementaire.
Je travaille dans un laboratoire spécialisé dans tout ce qui est plantes et santé. Mon intervention était axée sur la problématique des plantes intégrées dans un complément alimentaire, et qui constituent une préoccupation mondiale, vu qu’elles sont assez difficiles à appréhender.
En l’absence d’une réglementation, les compléments alimentaires fabriqués et importés envahissent le marché national.