Le commerce illicite du tabac représente environ 50% des ventes des cigarettes proposées sur le marché algérien. Une cigarette contrefaite renferme par exemple trois fois plus de cadmium et d’arsenic, sept fois plus de mercure et huit fois plus de plomb.
Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a adopté, il y a plusieurs semaines, des mesures plus strictes pour surveiller le marché du tabac, faire face aux activités du marché parallèle et lutter contre la vente de marques de contrebande et ainsi limiter leur popularité. L’activité des agents de contrôle et de répression de la fraude a inclus les produits du tabac après avoir constaté, à travers plusieurs rapports, «la prolifération inquiétante de produits du tabac de contrebande». La vente de cigarettes contrefaites s’intensifie sur les réseaux sociaux, selon des études de poids lourds de l’industrie du tabac, en collaboration avec des start-up spécialisées dans la détection de produits contrefaits sur le Net.