Le texte «s’inscrit dans la continuité des engagements du gouvernement à promouvoir un développement durable, en intégrant pleinement la gestion des risques de catastrophes dans les politiques publiques».
Les catastrophes naturelles ayant frappé, ces dernières années, l’Algérie ont engendré des pertes humaines et des dégâts matériels évalués à 35 milliards de dinars par an.
Selon la FAO, les pertes annuelles dans la catégorie des céréales se sont chiffrées à 69 millions de tonnes en moyenne au cours des 30 dernières années. Viennent ensuite les pertes dans la catégorie des fruits et légumes et dans celle des plantes sucrières, qui se sont élevées en moyenne pour chacune d’elles à près de 40 millions de tonnes par an.
Le plan national de gestion des catastrophes a fait l’objet d’une évaluation lors de la dernière réunion du gouvernement, tenue le 5 octobre sous la présidence du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane.
L’Organisation météorologique mondiale (OMM) vient de publier ses nouvelles conclusions sur le coût humain et économique des catastrophes d’origine météorologique à l’occasion de son congrès quadriennal, tenu récemment à Genève (Suisse) et axé sur la mise en œuvre de l’Initiative des Nations unies «Des alertes précoces pour tous».
Inondations et sécheresses représentent 75% des catastrophes climatiques, appelées à se multiplier encore sous l’effet du réchauffement.