L’approche permettra une meilleure résilience des territoires : Le gouvernement renforce la prévention des risques de catastrophes

19/12/2024 mis à jour: 18:05
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Palais du gouvernement - Photo : D. R.

Le texte «s’inscrit dans la continuité des engagements du gouvernement à promouvoir un développement durable, en intégrant pleinement la gestion des risques de catastrophes dans les politiques publiques».

Le Premier ministre, Nadir Larbaoui, a présidé hier une réunion du gouvernement consacrée à l’examen d’un projet de décret exécutif fixant les modalités d’application des règles générales des marchés publics, qui vient en application des dispositions de la loi n°23-12 du 5 août 2023, fixant les règles générales relatives aux marchés publics, et s’inscrivant dans le cadre du «parachèvement du cadre réglementaire visant à renforcer la transparence et l’égalité de traitement dans l’accès à la commande publique et assurer sa mise en œuvre effective ainsi qu’à promouvoir un climat concurrentiel répondant aux normes de qualité et permettant une exploitation optimale des ressources publiques».

Dans le cadre de la finalisation de la promulgation des textes d’application de la loi n°24-04 du 26 février 2024, portant les règles de prévention, d’intervention et de réduction des risques de catastrophes dans le cadre du développement durable, le gouvernement a examiné un projet de décret exécutif fixant les modalités d’élaboration et d’exécution des plans généraux de prévention des risques de catastrophes, et qui identifie les secteurs chargés de leur élaboration selon les différents types de risques.

Ce texte «s’inscrit dans la continuité des engagements du gouvernement à promouvoir un développement durable, en intégrant pleinement la gestion des risques de catastrophes dans les politiques publiques». Il traduit également «la volonté de protéger les citoyens tout en préservant les ressources et le patrimoine national face aux menaces de plus en plus complexes liées au changement climatique et à d’autres facteurs de risques émergents».

La finalisation de ce décret marquera une étape cruciale dans le processus de mise en œuvre de la loi n°24-04, assurant une meilleure résilience des territoires et une sécurité accrue pour l’ensemble des citoyens. L’Algérie, en raison de sa position géographique et de ses caractéristiques naturelles et socioéconomiques, est exposée à une variété de risques majeurs. Ces risques, qu’ils soient naturels, technologiques ou anthropiques, menacent régulièrement la sécurité des populations, des infrastructures et des écosystèmes du pays.

Service public de l’eau

L’Algérie est située dans une zone sismique active en raison de la convergence des plaques tectoniques africaine et eurasienne. Ce risque s’est manifesté de manière dramatique lors du séisme de Boumerdès en 2003, qui a causé près de 2300 décès et laissé des milliers de familles sans abri. Plus récemment, des secousses ont été enregistrées dans d’autres régions comme Béjaïa, rappelant la nécessité d’une vigilance constante et de normes parasismiques strictes. Le pays est également touché par des inondations destructrices, souvent liées aux pluies torrentielles.

La Délégation nationale aux risques majeurs recense 865 sites urbains en Algérie exposés aux inondations. Ce risque est accentué par l’urbanisation anarchique et l’insuffisance des infrastructures de drainage. Les feux de forêt détruisent régulièrement des milliers d’hectares de couvert végétal, provoquent des pertes humaines et menacent la biodiversité.   

Et dans le cadre des communications sectorielles relatives aux services publics au profit des citoyens, le gouvernement a entendu une communication sur les prestations de service public de l’eau et d’assainissement. Il s’agit de satisfaire les besoins fondamentaux de la population de manière pérenne et de renforcer la sécurité hydrique du pays. Il faut savoir qu’il y a de grands secteurs qui consomment l’eau, l’agriculture (entre 70 et 85%), l’industrie (près de 8 à 10%) et l’AEP qui consomme 3 à 5%. 

Les experts mettent en garde contre les pertes et le gaspillage, il faut absolument valoriser cette ressource. Face à ces défis, plusieurs mesures ont été entreprises telles que la construction de barrages, le dessalement de l’eau de mer et le recyclage des eaux usées. Des programmes gouvernementaux cherchent à moderniser les réseaux de distribution et à améliorer leur efficacité. 




 

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