Le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé hier, lors de la cérémonie de célébration de la Journée internationale des travailleurs à la Maison du peuple à Alger, des augmentations des pensions et allocations de retraite allant de 10 à 15%.
Ainsi donc, l’odieuse campagne de calomnie lancée par l’extrême droite sur des rumeurs infondées n’était que mensonge. Les vieux retraités algériens ne sont pas massivement des fraudeurs à l’assurance retraite française et ne perçoivent pas indûment leurs pensions jusqu’à 100 ans et plus.
Le directeur général de la Caisse nationale des retraites (CNR), Djaafar Abdelli, a rassemblé hier ses directeurs régionaux afin de faire une évaluation du travail effectué par son secteur en matière de numérisation et concrétiser la décision du gouvernement de revoir à la hausse les pensions de retraite.
Le texte amendé ambitionne de hisser le seuil minimum du montant annuel de la pension de retraite de 75% à 100% du montant annuel du SNMG et à consacrer, pour la première fois, un seuil minimum pour l’allocation de retraite annuelle.
Les retraités exigent le versement de la revalorisation décidée en mai 2021. Face à l’érosion de leur pouvoir d’achat, ils réclament une revalorisation «conséquente» de leurs pensions. Ils souhaitent l’intervention du président de la République.
Après l’Organisation syndicale des retraités algériens (OSRA), c’était au tour du Collectif des retraités du régime général de monter au créneau.