Depuis quelques mois, les deux premières économies au monde, la Chine et les USA, tentent de renouer le dialogue, même s’ils continent à s’opposer sur un certain nombre de dossiers, dont l’accès aux technologies de pointe, l’avenir de Taïwan ou encore l’application TikTok, menacée d’interdiction aux Etats-Unis.
La présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen, a dit hier espérer une «coexistence pacifique» de long terme entre Taipei et Pékin et souligné que l’avenir des relations bilatérales doit être décidé par les «procédures démocratiques» de l’île, bientôt appelée aux urnes, rapporte l’AFP.
Le ministère chinois de la Défense a accusé jeudi les autorités taïwanaises de surenchérir sur l'ingérence présumée de Pékin dans l'élection présidentielle du mois prochain dans le territoire contesté par la Chine.
Le premier ministre chinois, Li Qiang, a exprimé des inquiétudes quant au risque d'une "nouvelle guerre froide" lors de sommets en Indonésie où des représentants de grandes puissances et des dirigeants d'Asie du Sud-Est se sont réunis. Il a appelé à éviter toute confrontation entre blocs et à ne pas choisir de camp.
D'après un communiqué officiel publié aujourd'hui, la Chine soupçonne un fonctionnaire gouvernemental d'espionnage au profit de la Central Intelligence Agency (CIA) américaine, une affaire qui survient après un incident similaire début août.
La Chine a vivement critiqué aujourd'hui la déclaration conjointe rendue publique lors d'un sommet récent aux États-Unis impliquant Washington, Séoul et Tokyo, dans laquelle ces pays ont exprimé leur opposition au «comportement dangereux et agressif» ainsi qu'aux «revendications maritimes illégales» de la Chine dans la région Asie-Pacifique.
Le président Tebboune entame, aujourd’hui, sa visite d’Etat en Chine pour le «renforcement de la coopération économique entre les deux pays amis».
La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a prôné hier à Pékin une «concurrence saine» entre la Chine et les Etats-Unis, malgré les tensions commerciales entre les deux premières puissances mondiales, selon les propos recueillis par l’AFP.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, effectuera une visite en Chine la semaine prochaine, a indiqué hier Pékin, rapporte l’AFP. Après avoir aidé à sceller la réconciliation Iran-Arabie Saoudite en début d’année, la Chine s’est dite favorable en avril à la reprise de pourparlers entre Israéliens et Palestiniens, affirmant être prête à faciliter un accord de paix.
La Chine a multiplié, durant les 20 dernières années, ses investissements au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Dans le cadre de son initiative de la nouvelle route de la soie (Belt and Road Initiative), l’Empire du Milieu s'est axé, selon le dernier rapport de l’Institut arabe des chefs d’entreprise, sur les infrastructures de base et l’énergie. La Chine, précise le document, s’est déployée plus particulièrement dans une dizaine de pays de la région, en injectant plusieurs milliards de dollars.
Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré que «l’indépendance de Taïwan et la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan s’excluent mutuellement», accusant Taipei et les «forces étrangères» soutenant l’île – sans les nommer – d’être à l’origine des tensions.
Hier, la Chine a imposé des sanctions à l’émissaire de Taipei aux Etats-Unis, Hsiao Bi-khim, lui interdisant d’entrer en Chine et l’accusant d’avoir «délibérément incité à la confrontation entre les deux rives du détroit».
La Malaisie est prête à mener des négociations avec Pékin sur la mer de Chine méridionale pour garantir ses explorations d’hydrocarbures dans la zone disputée, a déclaré hier le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, au retour d’une visite en Chine la semaine dernière.
Le réseau de métro de Pékin atteindra les 837 km de longueur, d’ici la fin de cette année, avec la construction d’une nouvelle ligne et la mise en service de nouvelles portions de deux lignes, a indiqué le Bureau du centre de construction des projets majeurs de Pékin.
La Chine et la Russie ont fustigé hier le programme de coopération concernant les sous-marins nucléaires lancé la veille par les Etats-Unis, l’Australie et la Grande-Bretagne, dans le cadre de leur alliance baptisée Aukus.
Soutien de la Chine à la Russie au moment où Moscou est engagé dans un bras de fer avec l’Occident sur l’Ukraine. C’est ce qui ressort de la déclaration russo-chinoise «sur l’entrée des relations internationales dans une nouvelle ère» publiée, hier, à l’occasion de la rencontre du président russe, Vladimir Poutine, avec son homologue chinois, Xi Jinping, à Pékin, juste avant l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver à Pékin, citée par l’AFP.
La qualité de l’air à Pékin s’est nettement améliorée ces dernières années, selon des chiffres officiels, même si le niveau de pollution reste supérieur aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).