L’émissaire onusien Staffan de Mistura a effectué, la semaine passée, une tournée dans la région, où il a pris contact avec les deux parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, et discuté sur la réalité et les perspectives du processus de paix parrainé par les Nations unies dans la dernière colonie d’Afrique.
Pas moins de 45 pays et organisations internationales ont soumis leurs exposés écrits à la Cour internationale de justice (CIJ), saisie par l’ONU à la suite de l’interdiction de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) par l’entité sioniste en octobre 2024, annonce le centre d’information des Nations unies pour l’Europe occidentale.
Dans un contexte de tensions géopolitiques et de guerre commerciale, l’Organisation des Nations unies, à travers l’Organisation maritime internationale (OMI), a décidé de franchir une étape décisive dans la tarification du carbone pour le transport maritime.
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental et chef de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), Alexander Ivanko, et l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, présenteront leur exposé aujourd’hui lors de la réunion du Conseil de sécurité.
La Cour suprême afghane a dénoncé hier des accusations «injustes» après que l’ONU s’est dite «indignée» par les quatre exécutions publiques menées la veille, le plus grand nombre en un seul jour depuis le retour au pouvoir des talibans. «Aucune partie étrangère n’a le droit d’interférer dans notre loi islamique», dit la Cour dans un communiqué, relayé par l’AFP.
Les frappes n’épargnent plus rien, pas même les tentes érigées dans la zone d’Al Mawasi, désignée par Israël comme refuge temporaire. Vingt-trois attaques y ont été enregistrées par l’ONU depuis le 18 mars.
«Nous exprimons notre inquiétude concernant les restrictions à la liberté de mouvement et de réunion imposées (par le Maroc) aux défenseurs des droits de l'homme sahraouis et étrangers», ont déclaré les experts des Nations unies chargés des questions des droits de l'homme.
«Des centaines de milliers de personnes à Ghaza risquent à nouveau de souffrir de faim et de malnutrition sévères, alors que les stocks de denrées alimentaires humanitaires dans l’enclave s’amenuisent et que les frontières restent fermées», alerte le Programme alimentaire mondial (PAM). L’organisme onusien, qui joue un rôle primordial dans le maintien en vie d’une population sans la moindre ressource, affirme qu’il ne «dispose plus que d’environ 5700 tonnes de stocks alimentaires à Ghaza, ce qui est suffisant pour soutenir les opérations du PAM pendant deux semaines au maximum
Le docteur Mounir Al Borsh, directeur général de la santé dans la bande de Ghaza, a affirmé, dans une déclaration à Al Jazeera Mubasher, que «les martyrs et les blessés représentent 7% de la population de l’enclave».
Le chef de la mission de l’ONU au Soudan du Sud (Minuss) Nicholas Haysom a dénoncé lundi les attaques indiscriminées contre les civils, en particulier des bombardements aériens avec des engins qui contiendraient un liquide «hautement inflammable».
La cheffe de l’Onusida a agité hier le spectre du retour de la «pandémie de sida», si les Etats-Unis retirent leur soutien financier et appelé l’administration Trump à rétablir l’aide financière à l’étranger.
La Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) a dit être «alarmée» par une vague d’«arrestations arbitraires» ayant visé notamment des avocats et des magistrats, dans tout le pays, appelant à la «libération immédiate» des personnes détenues et à juger les responsables.
L’Union interparlementaire arabe (UIPA) a salué les conclusions du rapport de la Commission d’enquête indépendante de l’ONU sur l’agression sioniste dans les Territoires palestiniens occupés, soulignant que ce rapport avait documenté, preuve à l’appui, les crimes contre l’humanité que commet l’entité sioniste de façon systématique, et a révélé au grand jour son implication dans des actes de génocide à Ghaza et en Cisjordanie.
Après les révélations accablantes de la Croix-Rouge internationale sur l’utilisation des Ghazaouis comme bouclier humain lors de ses opérations militaires à Ghaza, Israël est accusé par l’ONU d’utiliser «les violences sexuelles comme moyen de guerre» pour «dominer et détruire le peuple palestinien».
«Depuis au moins sept ans, les Nations unies font face à une crise de liquidité parce que tous les Etats membres ne paient pas la totalité de leur contribution, et beaucoup d’entre eux ne paient pas à temps», a noté le secrétaire général de l’ONU.
La Suisse a annulé la Conférence sur l’application des Conventions de Genève au Proche-Orient, prévue hier à Berne. Après avoir «tenté» jeudi, c’est-à-dire la veille, de trouver en vain «des solutions de compromis», Berne a décidé de «prendre acte de l’absence de consensus autour la déclaration finale».
Un rapport de l’ONU pointe les exactions d’un groupe armé lié aux forces régulières centrafricaines, accusé notamment d’avoir tué 24 personnes et violé des femmes au cours de deux attaques dans le sud-est du pays en octobre 2024 et en janvier 2025.
L’Algérie vient de réagir au rapport de visite en Algérie de la rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme, Mary Lawlor.
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme s’est dit hier «profondément inquiet» du «changement fondamental» de direction pris par les Etats-Unis depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, dans une critique inédite de la nouvelle administration.
L'ONU, à l'instar de nombreuses représentations, a autorisé la semaine dernière l'évacuation des familles de son personnel à Bujumbura, détaille une missive du 21 février du département de la Sûreté et de la Sécurité.