Paradoxe marocain. Si la crise frappe de plein fouet son pays, le roi du Maroc, Mohammed VI, s’en tire, lui, à très bon compte : il figure parmi les cinq monarques les plus riches de la planète avec une fortune personnelle estimée à près de 6 milliards de dollars selon le magazine Forbes (2015). La monarchie alaouite est généreuse avec sa «Sa majesté le roi» et à sa cour.
Entre 2014 et 2022, 3,2 millions de Marocains ont basculé dans la pauvreté, selon une note du Haut-Commissariat au plan marocain (HCP) publiée en octobre 2022.
La situation des droits de l’homme au Maroc ne cesse de se dégrader. A l’image de tous les régimes dictatoriaux, celui du royaume chérifien n’admet aucune présence d’une voix discordante dans le pays.
La question des cartes est de nouveau évoquée pour confirmer une fois de plus que les territoires de la République sahraouie sont totalement séparés du Maroc, qui tente en toute naïveté de réduire la légalité internationale à une carte fictive sans frontière entre son sol et les terres sahraouies.
Des activistes et sympathisants de la cause palestinienne ont manifesté vendredi devant le Parlement marocain à Rabat pour dénoncer l’assaut des forces d’occupation sionistes contre la mosquée Al Aqsa à El Qods occupée, appelant le makhzen à rompre ses relations avec l’entité sioniste et fermer le bureau de liaison sioniste à Rabat.
Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené de nouvelles attaques contre les positions des forces d’occupation marocaines dans le secteur de Haouza, leur causant de lourdes pertes humaines et matérielles, a indiqué vendredi le communiqué n° 761 du ministère sahraoui de la Défense.
Avec le renforcement du dispositif sécuritaire sur les axes routiers durant la pandémie Covid-19 et tout le long de la région frontalière avec le Maroc, premier producteur mondial de cannabis, en raison de la crise diplomatique qui a suscité la rupture des relations avec ce voisin, les quantités saisies de kif traité ont connu un recul substantiel.
Des tentatives d’introduction de plus de 18 quintaux de kif traité via les frontières avec le Maroc ont été mises en échec et 65 narcotrafiquants arrêtés dans des opérations menées à travers les Régions militaires, durant la période du 22 au 28 mars, selon un bilan opérationnel publié hier par le ministère de la Défense nationale (MDN).
L’ex-journaliste et présentateur licencié de BFMTV, Rachid M’Barki, a été interrogé mercredi par une commission d’enquête parlementaire, sur les ingérences étrangères dans son travail au profit du Maroc.
Le président de la République, Abdelmadjid, Tebboune s’est exprimé, dans une interview accordée à la chaîne Al Jazeera, sur plusieurs sujets et dossiers de l’heure, comme la crise entre l’Algérie et le Maroc, les relations algéro-françaises, la cause palestinienne et le conflit en Ukraine.
Le Parlement européen organisera aujourd’hui une table ronde sous le thème «Les relations maroco-européennes à la lumière des droits de l’homme et de la liberté de la presse», au cours de laquelle sera abordée la situation des journalistes détenus Omar Radi et Soulaiman Raissouni.
Des tentatives d’introduction de plus de 16 quintaux de kif traité via les frontières avec le Maroc ont été mises en échec et 65 narcotrafiquants arrêtés dans des opérations menées à travers les Régions militaires, durant la période du 8 au 14 mars en cours, selon un bilan opérationnel publié hier par le ministère de la Défense nationale (MDN).
L’Association pour la protection des défenseurs sahraouis des droits humains «Soleil de la liberté» a exprimé sa «profonde préoccupation» face aux mesures répressives que l’administration pénitentiaire marocaine a prises à leur encontre, a rapporté hier l’APS citant un communiqué de ladite association.
L’ex-journaliste de la chaîne d’information française BFM TV, Rachid M’Barki, licencié récemment pour avoir diffusé des informations erronées et orientées pour servir les intérêts du régime du makhzen, sera bientôt entendu par une commission d’enquête parlementaire française, ont rapporté des médias locaux
La femme sahraouie célèbre, aujourd’hui, la Journée internationale des femmes avec toutefois un goût d’inachevé, tant son pays demeure encore sous occupation par le Maroc qui bafoue ses droits et la prive de sa liberté, des conditions indispensables pour poursuivre sa lutte et espérer un jour porter très haut l’étendard de la liberté de sa chère patrie.
Les bombardements de l’armée marocaine contre des camionneurs civils, empruntant ce qui est devenu un couloir de la mort, à savoir le tronçon routier, à l’état de piste, situé à la frontière entre le Sahara occidental et la Mauritanie, se poursuivent dans l’impunité totale.
Le roi Mohammed VI vient d’inviter le président Abdelmadjid Tebboune pour venir «dialoguer» avec le Maroc dans des formes qui font dire qu il s’agit là bel et bien d’une grosse manœuvre politicienne.
Le Front Polisario a fait état hier de l’interdiction par l’occupant marocain à l’envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, d’effectuer sa première visite dans les territoires sahraouis occupés.
Pour étouffer le scandale qui a coûté la vie à 27 migrants subsahariens aux portes de Melilla, les autorités marocaines se sont empressées d’enterrer 21 corps en catimini.
Même en période de pandémie, les migrations internationales sont restées omniprésentes.