Le procès en appel de l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, a été renvoyé hier, par la cour d’Alger, au 22 juin.
Debout et imperturbable, l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, semblait préparée à cette condamnation à six ans de prison ferme assortie d’une amende de 200 000 DA, prononcée jeudi dernier par le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, dans le cadre de l’affaire liée à la gestion des manifestations politico-culturelles : «Alger, capitale de la culture arabe», «Tlemcen, capitale de la culture islamique», le Festival panafricain et la préparation du film sur l’Emir Abdelkader, entre 2006 et 2014.
Une peine de 6 ans de prison ferme assortie d'une amende de 100 000 DA a été infligée à l'ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, après avoir été reconnue coupable "d'abus de fonction, d'octroi d'indus avantages et de dilapidation de deniers publics".
Mis en délibéré pour le 7 avril prochain, l’affaire de l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, a mis la lumière sur une gestion troublante des structures décentralisées de ce département auxquelles des fonds importants ont été accordés pour l’organisation de nombreux évènements culturels durant les années 2006 et 2017.
Une peine de 10 ans de prison ferme a été requise contre l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, et une autre de 8 ans contre l’ordonnateur financier, Abdelhamid Benblidia, par le procureur près le pôle financier de Sidi M’hamed (Alger), qui a réclamé aussi une condamnation de 5 ans de prison contre l’ex-directeur de la culture de Tlemcen, Miloud Hakim. Le verdict sera connu le 7 avril prochain.
Une peine de 10 ans de prison ferme et une amende d'un million de dinars a été requise tard dans la soiree de dimanche contre l'ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, et une autre de 8 ans de prison ferme et un million de dinars contre l'ordonnateur Abdelhamid Benblidia.
La deuxième journée du procès de l’ex-ministre de la Culture, Khalida Toumi, a été marquée par des déclarations contradictoires de l’ordonnateur, Abdelaziz Benblidia. Tantôt il affirme avoir signé les marchés sur instruction de Mme Toumi, tantôt il revient sur ses propos pour pointer du doigt les chefs de projet, et tantôt il évoque sa mémoire qui lui fait défaut. Durant toute la journée, le tribunal n’a fait que débattre des actes de gestion.
L’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, a comparu jeudi dernier devant le pôle financier d’Alger, après une détention provisoire de 29 mois.
Pour la cinquième fois, le pôle pénal financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, a décidé, jeudi dernier, de reporter au 17 mars le procès de l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi.
L’ancienne ministre de la Culture sera jugée avec deux autres prévenus, par le pôle financier économique près le tribunal de Sidi M’hamed, pour «octroi d’indus avantages» et «abus de fonction».
L’ancienne ministre de la Culture Khalida Toumi a été arrêtée à la suite d’une lettre anonyme, pour des soupçons de «dilapidation de l’argent public», «abus de fonction» et «octroi d’indus avantages à autrui». L’instruction dans son affaire est terminée et le procès de Mme Toumi devrait être programmé pour «bientôt», annonce son avocat, Boudjemaa Ghechir.