Un projet de texte sera débattu, réclamant la protection des civils, l’accès humanitaire, et la libération «immédiate et inconditionnelle» de tous les otages.
Depuis plusieurs jours, un appel à une grève générale mondiale pour ce lundi 11 décembre circulait sur les réseaux sociaux et a été largement relayé par de nombreuses organisations et activistes pro-palestiniens sous le hashtag «#StrikeForGaza» (Grève pour Ghaza).
Alors qu’un appel pour une grève générale d’une journée prévue aujourd’hui, en solidarité avec le peuple palestinien, faisait le buzz sur les réseaux sociaux, des centaines de milliers de personnes marchaient samedi à Londres, New York, Paris, Beyrouth, Gernika-Lumo et Tokyo pour exprimer leur solidarité à Ghaza, qui subit, depuis plus de deux mois, un déluge de bombes à phosphore blanc, à ogives intelligentes et incendiaires. Malgré l’incapacité de l’Onu à arrêter cette guerre génocidaire, les populations mondiales continuent à faire pression sur leurs Etats pour un cessez-le-feu.
Après les bombes à phosphore blanc interdites d’utilisation pour ses effets dévastateurs, l’armée israélienne a utilisé durant les dernières 48 heures les bombes anti-bunker, à ogives perforantes, utilisant l’intelligence artificielle, appelées «usine d’assassinats en masse». Acquises auprès des Etats-Unis, principal fournisseur d’armes à l’entité sioniste, elles font partie d’un important arsenal livré depuis le 7 octobre dernier, qui comporte 15 000 bombes des plus mortelles, parmi lesquelles 57 000 obus d’artillerie, 5000 bombes non guidées (MK-82) et 5400 bombes à ogives (Mk-84). Leur utilisation durant les dernières 48 heures a fait des centaines de morts.
Le procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI) a promis, hier, que la Cour intensifierait ses efforts pour «enquêter sur d'éventuels crimes de guerre en Palestine», après l'agression sioniste, à l'issue d'une visite dans le pays.
Depuis le début de l’agression barbare israélienne contre Ghaza le 7 octobre dernier, plus de 15 500 Palestiniens ont été tués et 40 000 autres blessés.
Cinquante-huit jours ! 58 jours sous un tapis de bombes ! 58 jours que Ghaza est sauvagement pilonnée par l’armée sioniste. 15 207 martyrs palestiniens recensés jusqu’à samedi par l’agence Wafa. Plus de 40 000 blessés, dont 70% de femmes et d’enfants. Une gigantesque boucherie, et le massacre continue.
Lors d’une conférence presse commune, Me Barihim Tairi, président de l’Union des barreaux d’Algérie (Unba) et Laidi Aoudeche, président du Syndicat national des magistrats (Snm) ont parlé d’«un grand défi» et d’«une longue bataille judiciaire» qui les attend.
Plus de 400 points, situés dans la Bande de Ghaza, ont été pris pour cible par les forces d’occupation israéliennes durant la journée d’hier, faisant 260 morts et 650 blessés. Le plus grand massacre a été commis au nord de la Bande, plus exactement dans le camp des réfugiés de Jabaliya, avec plus de 100 civils tués et des centaines d’autres blessés. Plusieurs milliers de manifestants ont battu le pavé hier à Londres et Paris pour dénoncer la reprise des massacres dans l’enclave palestinienne et réclamer un cessez-le-feu durable.
Il essaye d’avancer sans ciller, tentant en vain de retenir ses larmes, entre ses bras un petit corps enveloppé dans un linceul blanc. A ses pieds, des femmes pleurent leurs enfants et, un peu plus loin, des hommes accomplissent la prière mortuaire.
«Les Saoudiens voulaient reconnaître Israël.» «Les Etats-Unis, qui ont été l’un des initiateurs de l’IMEC, l’ont poussé comme un moyen d’isoler la Chine et l’Iran et d’accélérer la normalisation des relations entre Israël et l’Arabie Saoudite.»
La mobilisation à Paris en faveur d'un "cessez-le-feu immédiat à Ghaza" a débuté samedi après-midi, initiée par le collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. Ce collectif a également appelé à des manifestations à travers toute la France.
L'histoire des conflits armés dans le monde a montré que les enfants ont toujours été les principales victimes. Dans la guerre génocidaire menée depuis plus d’un mois par l’armée sioniste contre la population palestinienne, ces petits sont les cibles privilégiées.
Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a dénoncé hier devant le Conseil de sécurité de l’ONU l’enfermement de la cause palestinienne dans «une illusion extrêmement dangereuse, celle de la quête d’une paix, d’une sécurité et d’une stabilité au Proche-Orient au détriment des droits légitimes du peuple palestinien et sur les décombres de son Etat».
Le rejet de la normalisation des relations avec Israël a été exprimé par les manifestants, mettant les dirigeants dans une mauvaise posture.
Bien délicate est la position des pays ayant cédé à la tentation de normaliser les relations diplomatiques avec Israël. Depuis le déclenchement de l’escalade militaire en Palestine et la barbarie sans limite des attaques israéliennes sur Ghaza, les gouvernements arabes, ayant signé les accords d’Abraham avec Tel-Aviv, affichent profils bas devant des opinions nationales ouvertement hostiles au marché de dupes contracté avec Israël.
Spécialiste de l’histoire du fait colonial, Hosni Kitouni souligne, dans l’entretien qu’il nous a accordé, la responsabilité directe et historique de l’ «Occident collectif» dans la perpétuation du drame palestinien.
Plus de 4600 Palestiniens ont été tués, dont 1800 enfants et plus de 1000 femmes, depuis le début de l’agression des forces d’occupation israéliennes contre la bande de Ghaza le 7 octobre. Le nombre de blessés a dépassé les 14 000, dont des centaines dans un état grave. Plus de 1,5 million d’habitants de la bande de Ghaza sont sans domicile à cause de la destruction de leurs maisons dans des raids aériens.
Comme prévu, le sommet du Caire sur la Palestine auquel a appelé le président égyptien, Abdel Fattah Al Sissi, s’est terminé sans déboucher sur des résultats.
L’agression israélienne à Ghaza continue de provoquer un élan de solidarité à travers le monde. Ce week-end, des milliers de personnes se sont rassemblées dans de nombreuses villes du globe en signe de soutien avec la Palestine.