En plus des missions de contrôle pour la lutte contre la fraude et la protection du consommateur, des visites récurrentes sont menées par les cadres de la direction, dont le directeur, auprès des producteurs et autres fournisseurs afin de s’assurer de la disponibilité des produits et l’alimentation régulière du marché.
L’Algérie a mis en place plusieurs moyens alternatifs pour faire face au stress hydrique, en recourant notamment au dessalement de l’eau de mer. Mais, selon des experts, plus de 40% de cette précieuse ressource sont gaspillés.
Face aux graves conséquences du stress hydrique, à l’extrême sécheresse que vit le pays ces dernières années et à la rareté des ressources hydriques due au manque de précipitations, à la baisse continue du niveau des nappes phréatiques et à l’épuisement des réserves constituées par les barrages, la quasi-totalité des communes de la région commencent à prendre des mesures pour faire face à ce péril d’un nouveau genre.
Des fuites fréquentes sont enregistrées à travers cette commune qui ne dispose pas de moyens adéquats pour engager des réparations.
Pour la première fois depuis des années, l’établissement de nettoyage et de collecte des ordures ménagères d’Alger (Netcom) a enregistré une baisse significative dans le gaspillage du pain durant le Ramadhan. Reportage !
La directrice générale du Conservatoire national des formations à l’environnement (CNFE), Mme Malika Bouali, a fait savoir dimanche à Alger que la quantité de déchets augmentait de 10% durant le mois de Ramadhan en raison du gaspillage alimentaire.
En dépit de la cherté de la vie et de l’érosion du pouvoir d’achat des citoyens, le gaspillage du pain durant le Ramadhan est devenu un comportement inhérent à ce mois sacré. Les chiffres de Netcom pour les 6 premiers jours du mois sont sans appel. «Quelque 2 000 kg de pain ont été collectés dans les 26 communes couvertes par l’Epic», a-t-on appris auprès de la chargée de communication de Netcom.
Une étude nationale a été lancée par l’Agence nationale des déchets (AND) pour définir les niveaux de gaspillage alimentaire chez les familles algériennes et les différents opérateurs économiques publics et privés. Initiée en mars dernier, l’étude s’étalera sur une année, selon les explications données par la directrice de gestion intégrée des déchets à l’Agence, Fatma Zohra Barça, reprises par l’APS. L’AND aspire à travers cette étude à définir les indicateurs quantitatifs pour mesurer l’ampleur du fléau du gaspillage alimentaire en Algérie, au niveau des ménages et des entreprises économiques, en prévision de l’élaboration d’une feuille de route prévoyant des objectifs précis de lutte contre ce fléau. «L’étude en question tend à définir les opérations à engager pour éviter le gaspillage alimentaire et à élaborer des applications permettant de localiser les lieux de gaspillage, en sus de mettre en place des programmes de collecte des restes alimentaires inutilisés, en coopération avec la société civile», a-t-elle précisé.
En adressant, vendredi soir, ses vœux au peuple algérien à l’occasion de l’avènement du mois sacré du Ramadhan, le président Abdelmadjid Tebboune a appelé les Algériens à faire preuve de rationalité dans les dépenses et à éviter le gaspillage.