L’œuvre de Fernand Pouillon, avec les thèmes traités et la posture professionnelle de l’architecte, résonne haut et fort dans l’espace algérien. Elle est encore aujourd’hui susceptible de nourrir les réflexions d’une profession en perte d’identité, troublée et agitée plus que jamais dans ses conditions d’exercice, dans son rôle et dans son positionnement social, culturel et environnemental.
Le 15 novembre 2023, l’Institut d’architecture et d’urbanisme de Blida a organisé un colloque international sous l’intitulé «Villes et territoires en devenir : enjeux et outils d’une transition réussie». Cette initiative, aussi louable que nécessaire pour l’institut, ouvre un double débat sur la production de l’espace urbain et sur l’enseignement de l’urbanisme.
Abdelouahab Bouchareb est enseignant-chercheur en architecture et urbanisme, professeur des universités à Constantine-3, Salah Boubnider. Dans cet entretien, il nous explique la dynamique fulgurante d’Ali Mendjeli et note, entre autres, que des éléments urbains, comme les deux universités, le tramway, la culture de la livraison à domicile, et le rythme «urbain» (la vie nocturne) impriment à cette ville nouvelle une vocation de ville pour «jeunes».
En partenariat avec plusieurs instances dont l’USTO, le CRASC, l’Institut français d’Oran et Landscape Research Group (LRG), un programme d’activités culturelles et scientifiques liées à l’architecture et l’urbanisme a été initié par la revue Madinati à l’occasion du mois du patrimoine, apprend-on auprès des concernés.
Les présents ont dénoncé les violations des lois régissant cette activité, rappelant que le CNOA et les CLOA, dont les mandats sont arrivés à terme, continuent d’exercer avec la complicité du ministère de l’Habitat.