Une des particularités de la wilaya de Bouira est qu’elle est, à l’échelle du couloir steppique national, la steppe la plus proche de la mer. Elle est située plus exactement à 90 kilomètres des côtes méditerranéennes. Cet immense espace aride et semi-aride est considéré comme le dernier rempart avant la désertification.
Les aides publiques ont encouragé les agriculteurs à relancer leurs activités dans cette région qui renoue avec sa vocation agricole.
Les agriculteurs engagés dans la culture de colza sont assurés que toute leur production sera écoulée, dans la mesure où une convention a été signée entre la DSA et un transformateur, lequel s’est engagé à acheter la totalité de la récolte.
La superficie agricole dédiée aux céréales est actuellement de l’ordre de 3,3 millions d’hectares, la production est toujours très faible ; sur les cinq dernières années, la moyenne n’a pas excédé les 42 millions de quintaux et demeure très insuffisante, puisqu’elle ne couvre que 30% des besoins nationaux, notamment, en blé tendre
Considérée comme l’un des ambitieux programmes du ministère de l’Agriculture, la culture du colza a connu ces deux dernières années un franc succès. Cette saison, elle est heurtée, à un «problème» géographiquement limité, essentiellement dans la wilaya de Guelma.
Rencontré pour un tour d’horizon sur la situation de l’année agricole, un céréaliculteur, connu pour être parmi les plus frondeurs de la profession, étale une inaccoutumée satisfaction en exhibant pour preuve ses bottes crottées par la gadoue : «Je peux vous assurer que la moisson sera exceptionnelle alors que deux mois auparavant, nous désespérions !» Mohamed descendait des Monts du Tessala qui constituent, sur 100km, une frontière naturelle entre la wilaya de Témouchent et celle de Sidi Bel Abbès.
La société algérienne de distribution de l’Electricité et du Gaz (Sadeg), en coordination avec la Direction des services agricoles, a pris l’initiative de permettre à 41 exploitations agricoles d’être alimentées en électricité.
Quelques chapitres liés à la gestion de la direction des services agricoles (DSA) ont été mis en relief par le premier responsable du secteur lors de la présentation des prévisions adoptées pour la prochaine saison du moissonnage-battage à Souk Ahras.
Pour Mohamed Amokrane Nouad, expert-consultant en agroéconomie, le conflit russo-ukrainien a accéléré les tendances déjà engagées sur le cours des matières premières, notamment alimentaires, déjà mis à mal par deux ans de pandémie de Covid-19. Il estime que la situation fait craindre un risque de pénurie mondiale pour de nombreuses denrées alimentaires. Pour le cas de l’Algérie, soulignant que cette crise rappelle celle de 2008, il notera que les enseignements n’ont pas été tirés. Il est temps, selon notre expert, d’anticiper et de développer les produits stratégiques.
Le secrétaire général de l’UNPA, Abdellatif Dilmi, affirme que plusieurs wilayas ont perdu en récolte entre 35 et 45%. «Les prix devraient connaître une accalmie», espère M. Dilmi, qui souhaite voir une abondance des récoltes de la wilaya de Aïn Defla, wilaya leader dans la production de la pomme de terre.
Face à la rareté et à la cherté des aliments de bétail de base, dont le fourrage qui devient moins disponible à cause de la sécheresse, une femme a décidé d’investir dans une solution palliative qui a fait ses preuves au Sahara l Cette alternative consiste à «produire de l’orge hydroponique qui, juge-t-elle, couvre 40% des besoins de ses vaches».
Une exploitation agricole qui s’étend sur 21 hectares dans la commune de Bekkaria, à 11 km à l’est de Tébessa vient d’être raccordée au réseau électrique.
Le réseau MED-Amin, qui traite les questions de sécurité alimentaire en Méditerranée et de transparence sur les marchés agricoles, vient de publier le premier bulletin de la saison. Il fait état des conditions assez «désastreuses» au Maroc et assez préoccupantes en Algérie, notamment quant à la capacité de produire des céréales à moyen terme.
Plus de 400 autorisations de forage pour l’irrigation agricole ont été accordées à des fellahs dans la wilaya de Tébessa en 2021, a-t-on appris de source proche de la direction des services agricole (DSA).
La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) a organisé hier une rencontre, à l’hôtel El Aurassi, à Alger, sur un des thèmes qui constitue actuellement une des sources d’inquiétude particulièrement importante en raison d’abord de l’inflation qui a cours dans le monde, comme une des conséquences de la pandémie de Covid-19, et de turbulences géopolitiques, ensuite, qui surviennent depuis un mois avec le conflit ukrainien.
L’analyse de l’état de la Sécurité alimentaire (SA) en Algérie fait ressortir de nombreuses incertitudes liées, essentiellement, à la dépendance vis-à-vis des importations et au poids de la pression démographique.
Soixante années après l’indépendance, l’Algérie se cherche encore un modèle agricole qui soit adapté à la nature de ses ressources et aux besoins de consommation de sa population.
Suite aux violents vents de sable qui soufflent depuis plusieurs jours sur la wilaya de Biskra parfois par intermittence, mais avec une force et des durées inaccoutumées en ce mois de mars, des centaines de serres agricoles ont été saccagées au grand dam des exploitants agricoles des Ziban Est et Ouest.
L’Algérie dispose de seulement 8 millions d'hectares de terres arables dont 3 millions sont destinées à la culture des céréales.
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a affirmé, dimanche dernier à Souk Ahras, que l’Algérie «dispose d’un stock de céréales suffisant jusqu’à la fin de l’année en cours et ne sera pas affectée par les changements survenus au niveau mondial».