Djouher Amhis Ouksel poursuit son travail de défrichement. Essayiste exigeante, elle s’intéresse aux auteurs algériens dont elle dissèque les ouvres. Son dernier ouvrage, publié aux éditions Imel, rassemble ses articles consacrés à Mouloud Mammeri, écrivain et anthropologue.
Le Salon international du livre d’Alger (Sila), dans sa 26e édition qui s’est clôturée, samedi, a connu plusieurs nouvelles parutions en braille, vairées entre histoire et recueil de textes littéraires et sont destinées à titre gracieux pour les non-voyants.
L’heure du choix est venue pour les jurés du Goncourt et d’autres prix littéraires français qui devront trancher cette semaine parmi les romans de la rentrée 2023. Le plus prestigieux de ces prix d’automne, le Goncourt, est décerné, demain à la mi-journée, au restaurant Drouant à Paris, comme le veut la tradition depuis plus d’un siècle.
La deuxième phase du Plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur de l’ancienne ville de Médéa, présentée, hier, va offrir une meilleure visibilité sur la nature des actions à entreprendre en priorité pour préserver le riche patrimoine que recèle la ville de Médéa, a affirmé la responsable de la direction de la culture et des arts.
Le nombre de visiteurs a sensiblement augmenté durant le week-end coïncidant avec la célébration du 69e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, le 1er Novembre 1954.
Les participants à une rencontre sur la littérature d’enfance et de jeunesse ont relevé le nombre «réduit» d’auteurs et d’éditeurs spécialisés dans le livre pour enfants en Algérie, malgré un lectorat jeune «important». Intervenant en marge du 26e Salon international du livre d’Alger (Sila), lors d’une rencontre sur l’écriture destinée aux enfants et aux jeunes, des auteurs et universitaires ont déploré le «manque d’intérêt» pour ce genre littéraire «particulier» de la part des auteurs et des éditeurs, peu nombreux à investir dans ce créneau.
La 42e édition de la Foire internationale du livre de Sharjah s’est ouverte mercredi dernier, avec la participation de plus de 2000 maisons d’édition, dont des maisons d’édition algériennes et des écrivains et intellectuels algériens.
Le romancier algérien Ahmed Taibaoui a remporté, jeudi dernier, aux Emirats arabes unis, le prix du «Meilleur roman arabe» pour son livre «Bab El-Oued», et ce, à la clôture de la 42e édition de la Foire internationale du livre de Sharjah.
Avec la vengeance et la légitime défense, ressorts souvent utilisés dans les films de guerre, retour sur Munich de Spielberg, une fiction basée sur des faits réels autour des assassinats du Mossad après la prise d’otages des JO de Munich en 1972 avec, dans la foulée, celui de Mohamed Boudia, et un parallèle troublant avec la situation d’aujourd’hui.
Né à Alger à peine 3 mois avant la guerre du Kippour de 1973, il débute dans le théâtre, puis passe rapidement au cinéma, réalisant plusieurs courts métrages et participant à de nombreux films, entre autres Mascarades et L’Oranais qu’il a écrits et réalisés lui-même, Rock the Casbah ou Abou Leïla de Amine Sidi Boumediene, ou des séries comme Highlander et Oussekine. Il a même joué un petit rôle de garde arabe dans le film de Steven Spielberg, Munich, en 2005.
L'archipel de Taïwan, situé près de la Chine continentale, a récemment rénové d'anciennes installations militaires pour les transformer en un lieu d'exposition lors de la biennale d'art contemporain.
L’historien Amar Mohand Amer est revenu, lors d’un débat organisé à la salle Tassili, au Palais des expositions des Pins maritimes et modéré par Hassan Arab, sur l’écriture de l’Histoire du mouvement national.
L’historien Amar Mohand-Amer vient de publier aux éditions Frantz Fanon, à Boumerdès, «La crise du FLN de l’été 1962, indépendance nationale et enjeux de pouvoirs(s)». Un ouvrage préfacé et postfacé par les historiens Omar Carlier et Mohammed Harbi.
Lilian Thuram, ex-star du football, était, mardi 31 octobre, au 26e Salon international du livre d’Alger (SILA) où il a animé un débat à l’Espace Afrique, au pavillon central du Palais des expositions des Pins maritimes, et signé deux de ses ouvrages.
Le racisme, les inégalités sociales et la condition féminine constituent les principaux thèmes de la littérature «engagée» en Afrique, ont souligné mardi à Alger des écrivains réunis en marge du 26e Salon international du livre d’Alger (SILA). S’exprimant lors d’une rencontre sur l’engagement dans les littératures africaines, les participants ont relevé que les réalités sociales et politiques du continent alimentent principalement les littératures africaines, exprimées en langue française.
C’est l’histoire de destins individuels et d’un idéal commun : celui de la libération nationale. Les écrits d’acteurs de la Guerre de Libération foisonnent. Des personnalités, souvent connues mais parfois de parfaits anonymes, publient leurs mémoires.
Un débat sur «le livre papier et le livre numérique et leur circulation en Afrique» a été organisé, lundi 30 octobre, à la faveur du 26e Salon international du livre d›Alger (SILA), qui se poursuit jusqu’au 4 novembre. L’écrivain sénégalais Mamadou Samb, qui a modéré le débat à l’Espace Afrique au niveau du pavillon central du Palais des expositions, a estimé que les éditeurs et libraires s’accordent à exprimer leur frustration sur le manque de circulation du livre africain en Afrique. «Nous devons aborder cette question essentielle et régler les problèmes technologiques et économiques qui se posent à certains pays africains», a-t-il dit.
Il est l’un des auteurs les plus promoteurs de sa génération. Jeune trentenaire, Saïd Khatibi, qui a tôt fréquenté les rédactions algéroises, s’est intéressé aux arts. Auteur de deux essais sur l’histoire socioculturelle de la musique raï, il publie quatre romans, qui ont reçu un accueil formidable.
L’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA) a enregistré 433 affaires d’atteinte aux droits d’auteur ces dernières années, a déclaré lundi à Alger un responsable de cet organisme public de gestion collective des droits d’auteur.
L’écrivain français Albert Camus a vu ses textes traduits en plusieurs langues et dialectes du monde. Jean-yves Guérin, qui en est l’un des meilleurs spécialistes, parle de 75 traductions du texte le plus lu de l’auteur de l’absurde, L’Etranger (1942). «Il existe aujourd’hui 75 traductions de ce roman dans le monde. Il est traduit au Népal, aux îles Féroé, en javanais, en neuf idiomes indiens...», précise à L’Express le professeur émérite de littérature française à l’université de la Sorbonne nouvelle.