La présence de la femme dans la politique, notamment dans les hautes sphères de l’Etat et les institutions élues, connaît une régression significative dans notre pays.
Confrontées à l’obligation de se conformer à la loi sur les partis, plusieurs formations politiques ont prévu de tenir leurs congrès nationaux en 2022. L’année en cours sera donc, par excellence, celle des congrès pour au moins cinq partis, de l’opposition ou du pouvoir, qui sont contraints de s’adapter aux exigences de la loi, au risque de subir des sanctions. Les partis concernés sont le FFS, le RCD, le PT, Talaie El Hourriyet et le FLN.
La situation sanitaire, reléguée au second plan par le conflit russo-ukranien, renvoie des signaux, selon les professionnels de la santé, plutôt rassurants à travers le monde. L’année 2022 signera-t-elle la fin de la pandémie de Covid-19 ? Cette éventualité est envisagée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Un projet de loi-cadre relatif à l’exercice syndical dans différents secteurs et son adaptation aux mutations socioéconomique est en phase d’élaboration par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.
Les autorités algériennes affirment suivre avec «beaucoup d’attention et de façon continue» la situation de nos ressortissants en Ukraine, à la lumière «des développements sécuritaires» qui prévalent dans ce pays.
L’instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS) a décidé de mettre fin à l’exercice du secrétariat national actuel avec l’ensemble de ses membres et a chargé le premier secrétaire, Youcef Aouchiche, de désigner une nouvelle équipe «efficace».
L’activiste et défenseur des droits humains, Zaki Hannache, a été placé, jeudi, sous mandat de dépôt par un juge du tribunal de Sidi M’hamed (Alger), après près d’une semaine de garde à vue, apprend-on auprès de ses avocats. Il est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, dont «apologie d’actes terroristes», «atteinte à l’intégrité et l’unité nationales», «publication et promotion de fausses nouvelles» et «diffusion de publications portant atteinte à l’intérêt national».
Lors de la clôture de la réunion gouvernement-walis de septembre dernier, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, avait promis qu’il allait procéder à l’ouverture prochaine d’ateliers devant réfléchir sur la révision du statut général de la Fonction publique. Ceci dit, il n’a pas donné de pistes pouvant renseigner sur les changements envisagés.
Les amendements remis par les syndicats autonomes ne se sont pas limités aux articles proposés par le projet de loi, ils vont au-delà pour toucher, notamment, les articles allant de 35 à 37 bis qui portent sur les éléments de la représentativité.
L’installation des nouveaux sénateurs interviendra lors d’une séance plénière prévue pour le 24 février prochain.
«Les décisions improvisées du ministère du Commerce sont dues à la faiblesse du système de contrôle périodique des services de ce département», résume M. Kouadira, président de la commission d’enquête parlementaire.
Le président de la République a ordonné, ce dimanche lors du Conseil des ministres, le gel jusqu’à nouvel ordre de tous les impôts et taxes contenues dans la loi de finances 2022. Nombreux sont les partis politiques et les députés qui ont applaudi cette décision. Ils sont également nombreux à faire remarquer que la logique voudrait qu’une loi de finances complémentaire (LFC) annule les dispositions d’une loi de finances (LF) ordinaire.
Le président de la mission d’information parlementaire chargée de l’enquête sur la pénurie de l’huile de table et d’autres produits de large consommation, Ismail Kouadria, devait animer une conférence de presse pour rendre publics les détails du rapport d’investigation mais, selon nos sources, il n’a pas eu le quitus du président de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Les membres du PAD ont exprimé leurs préoccupations devant la réaction des autorités à la grève de la faim de dizaines de détenus politiques et d’opinion dans plusieurs prisons du pays.
Le Parlement est plus que jamais à forte domination masculine, puisqu’aux élections législatives du 12 juin dernier, seules 34 femmes ont pu décrocher un siège à l’hémicycle Zighout Youcef.
Le FLN est talonné par les indépendants avec 14 sièges, puis le RND qui a obtenu 12 sièges. Le Front El Moustakbel et le mouvement El Bina viennent en quatrième positon, avec cinq sièges chacun.
Dans cet entretien accordé à El Watan, Zoubida Assoul, avocate et présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), espère que «la politique jusqu’au-boutiste de répression cesse le plus rapidement possible afin que les partis politiques retrouvent la sérénité nécessaire pour proposer des solutions, ce qui est leur rôle premier dans la société». Pour elle, «seule une bonne gouvernance, un Etat de droit qui garantisse l’égalité des citoyens devant la loi et la transparence de gestion pourraient permettre au pays de se relever».
Ce qui s’est passé ce mardi dans la commune de Aïn Oulmène, dans la wilaya de Sétif, est un désastre indescriptible et les autorités ont leur part de responsabilité.» C’est ainsi qu’a qualifié Abdelkrim Chelghoum, président du Club algérien des risques majeurs, l’incendie survenu mardi dans un entrepôt de parfums et de produits cosmétiques.
Contrebande, bureaucratie, corruption, absence totale de contrôle ainsi que pratiques illicites seraient à l’origine de la pénurie et de la spéculation sur les produits de large consommation subventionnés par l’Etat.
Les observateurs de la scène politique donnent comme favori à ce scrutin le FLN, et ce, en dépit de la crise interne qui secoue parti. Toujours selon ces mêmes observateurs, il devrait être suivi par le RND dont les élus tentent de finaliser les alliances afin d’arracher le maximum de sièges.