Les observateurs de la scène politique donnent comme favori à ce scrutin le FLN, et ce, en dépit de la crise interne qui secoue parti. Toujours selon ces mêmes observateurs, il devrait être suivi par le RND dont les élus tentent de finaliser les alliances afin d’arracher le maximum de sièges.
La carte politique du Conseil de nation ne devrait pas connaître de grands bouleversements à l’issue des prochaines sénatoriales (renouvellement de mi-mandat de la composante du Conseil de la nation).
Une échéance prévue pour le 5 février prochain. Ils seront 27 151 grands électeurs parmi les membres des APC et des APW à choisir les sénateurs qui vont occuper les 86 sièges mis en jeu au niveau de la Chambre haute du Parlement.
Unanimement, les observateurs de la scène politique donnent le FLN comme favori à ce scrutin, et ce, en dépit de la crise interne qui secoue parti. Toujours selon ces mêmes observateurs, il devrait être suivi par le RND dont les élus tentent de finaliser les alliances afin d’arracher le maximum de sièges.
Le FLN et le RND ont-ils réellement les moyens de sortir vainqueurs de cette consultation ? Pour les adversaires du secrétaire général du FLN, la tâche est difficile puisque, de leur avis, «le FLN a perdu du terrain malgré le score obtenu lors des précédentes consultations».
En guise d’arguments, nos sources signalent que le FLN est absent dans pas moins de huit wilayas du pays et risque même de ne pas se faire représenter dans la capitale puisque le dossier de son candidat classé en tête de liste à Alger a été rejeté.
A ce sujet, il faut préciser que l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a clairement soutenu que le candidat à cette élection dont le dossier a été rejeté (par l’ANIE et par la justice) ne peut être changé ou remplacé qu’en cas de décès de celui-ci. Notons que Le FLN et le RND ont présenté respectivement 78 candidats dans 50 wilayas et 74 autres dans 47 wilayas.
Si le FLN et le RND ambitionnent clairement de consolider davantage leurs groupes parlementaires au sein du Conseil de la nation qui comptent respectivement 52 et 29 membres, le Front El Moustakbal, quant à lui, ne compte pas faire, selon ses responsables, de la figuration.
Fort de sa troisième position à l’issue des élections locales anticipées du 27 novembre dernier, le Front El Moustakbal veut ratisser large. Il a présenté 51 candidats dans 34 wilayas avec l’espoir de bénéficier des voix des élus des autres partis absents à cette consultation ainsi que des élus indépendants.
Quid des islamistes ? Le MSP (Mouvement de la société pour la paix) qui n’est pas représenté depuis des années au sein de cette Chambre, va, rassure son président Abderrezak Makri, «créer la surprise et constituera, comme à l’Assemblée, un groupe parlementaire».
Pour ce faire, le MSP a présenté 37 candidats dans 32 wilayas et aspire bénéficier des voix des élus du mouvement El Bina qui, lui, s’est contenté de présenter uniquement 27 candidats dans 25 wilayas. Par ailleurs, le président de l’ANIE, Mohamed Charfi, a fait part du dépôt de 503 dossiers de candidature pour les élections, 416 ont été acceptés au moment où 31 dossiers ont été rejetés.