Dès le début de la colonisation de l’Algérie, la France a mené plusieurs mesures répressives à l’encontre des Algériens, comme la ségrégation géographique qui s’est organisée entre les communautés, voire le partage des villes, à l’instar d’Alger et de Constantine.
Parmi les priorités assignées aux programmes de cheikh Abdelhamid Benbadis, le père du mouvement réformisme algérien, on retient surtout l’action éducative et l’enseignement avec toutes ses disciplines civiques et religieuses. Et pour cause, la formation des disciples, qui prendront par la suite le relais de l’action pédagogique, en avait pris une grande importance. Au sein du premier groupe formé par cheikh Abdelhamid Ben Badis, il y avait Si Mohamed Chérif Benelouezzane, qui deviendra par la suite une figure spirituelle la plus révérée des imams de Constantine. La famille Benelouezzane
Comme toutes les villes d’Algérie, Constantine a vu naître de grands footballeurs, mais ils sont mis aux oubliettes. C’est l’exemple de Rabah Abdennouri, Rippa pour les intimes, un personnage hors du commun, auteur d’un parcours exemplaire, mais qui n’a pas eu droit de cité dans les gazettes.
Mais où sont passés donc tous ces cafés d’antan ? Là où des artistes de tous bords se donnaient rendez-vous pour étaler toute la verve de leur talent. Retour sur tout un pan de l’histoire de ces espaces dont le lien social est fait d’entregent et de convivialité.
De Hadi Benguennoun à Mohamed Bensahla, plusieurs poètes nous ont légué un riche répertoire, que ce soit hawzi, mahdjouz ou bien zedjel que Constantine entonne à travers ses chouyoukh qui ont perpétué cette musique citadine à jamais.
Réception à l’hôtel Cirta de Constantine le 11 mai 1932 en l’honneur de la troupe de Fatma Rouchdi (en blanc assise au centre entre deux femmes), par les notables et les hommes de culture dont le docteur Bendjelloul, Mohamed Ennadjar, Mami, Benchaker, Bellamine…
On dit que le hasard fait bien les choses. Effectivement, de passage au centre-ville de Constantine, un artiste me salue tout en me présentant une dame octogénaire qui veut visiter la prestigieuse bâtisse de la place du 1er Novembre, le théâtre de Constantine.
La littérature universelle nous apprend à travers les cultures des peuples que les thèmes d’amour sont des légendes transmises à travers les générations. Ces récits, comme ceux de Roméo et Juliette, Kais et Leila, Tristan et Iseult et Antar et Abla, se terminent parfois de façon dramatique.
Après la commémoration du centenaire de la conquête française en Algérie, les réactions des Algériens ne se sont pas fait attendre. D’abord, les campagnes de boycott, ensuite la résistance anticoloniale par les partis politiques et les associations.