Dans cette interview, il est question, essentiellement, d’analyser le déploiement des banques algériennes en Afrique et en Europe, mais aussi le pourquoi, l’utilité et le retour sur investissement possible de cette internationalisation de la banque algérienne. Anisse Terai, banquier de métier et de passion, économiste par vocation, analyse pour El Watan toutes ces questions d’une importance capitale pour l’économie nationale.
C’est officiel, la Banque extérieure d’Algérie (BEA) s’attribue le fameux sésame lui permettant d’ouvrir, enfin, une succursale en France. Selon nos informations, les autorités monétaires françaises viennent d’octroyer à la BEA le visa tant attendu pour concrétiser son projet de filiale 100% algérienne en Hexagone, après que la banque ait parachevé l’ensemble des procédures administratives et légales.
Quatre indicateurs majeurs se dégagent des résultats publiés par Statista ; le premier se rapportant au fait que l’Algérie continue de s’imposer sur un marché de plus en plus compétitif, principal débouché de son gaz, confirmant, par là même, le mouvement haussier amorcé ces dernières années.
L’Algérie dispose d’importants atouts pour renforcer sa compétitivité, dont son partenariat stratégique qu'elle entretient avec l’Italie, indépendamment des leviers financiers, à savoir des réserves de change excédant les 80 milliards de dollars.
La libéralisation de l’activité de change aura pour conséquence d’accroître l’absorption des capitaux en devises qui prospèrent dans les circuits souterrains de l’économie.
L’ouverture du capital de la Banque de développement local (BDL) se ferait via une offre publique de vente d’actions (OPV). Cela signifie que la privatisation partielle de la BDL devrait passer par la Bourse, avons-nous appris de certains acteurs du marché.
La monnaie nationale s’échangeait nettement en baisse, hier, sur les plaques tournantes du change parallèle, les cambistes du Square Port Saïd craignant que l’Etat mette à exécution son plan d’absorption des capitaux du marché informel des devises via son soutien à la création de bureaux de change.
Le Conseil monétaire et bancaire de la Banque centrale a d’adopté, cette semaine, un projet de règlement relatif aux conditions d’autorisation, de constitution, d’agrément et d’exercice des bureaux de change. Selon un communiqué diffusé par la plus haute autorité monétaire, cette démarche vise à créer les conditions idoines à même de favoriser le déploiement d’un vaste réseau national de ces bureaux. De l’avis des acteurs de la place bancaire et financière, ce projet de règlement pourrait être le commencement d’une activité de change plus réglementée, plus transparente et plus compétitive, mais il faut d’abord réunir certaines conditions nécessaires au bon fonctionnement des bureaux de change.