Après avoir mis la clé sous le paillasson, depuis la disparition de l’artiste peintre Mustapha Benkahla, la société des beaux-arts d’Alger, qui dispensait un apprentissage artistique, dont le dessin, les arts plastiques et abritait des classes de musique andalouse, ne saura tarder à rouvrir ses portes, et ce, au grand bonheur des enfants et adolescents qui, faut-il dire, manquent d’espace culturel leur permettant de s’y exprimer et s’y épanouir.
A la faveur de l’assemblée générale extraordinaire (AGex), tenue jeudi dernier au siège de l’association, sise Boulevard Ahmed Ghermoul, le président de ladite association a été élu avec le renouvellement des membres du bureau exécutif.
C’est finalement Hamid Sahouli, un ancien bosariste qui, désormais, présidera aux destinées de cette association culturelle qui a vu, rappelons-le, se succéder à sa tête nombre de figures artistiques, dont le professeur de peinture et des arts décoratifs, le peintre orientaliste Camille Leroy, puis l’homme de lettres Boudali Safir, ensuite Abderrahmane Sahouli, connu pour ses belles toiles et grandes affiches d’œuvres du 7e art, avant que le miniaturiste Mustapha Benkahla – disciple de Mohamed Temmam qui excellait dans l’art de la petite facture – ne prenne les rênes de l’établissement jusqu’à son décès, il y a un peu plus d’une année.
Notons que nombre d’élèves est passé par la société des beaux-arts et se sont affirmés par la suite, dont les Hamchaoui, Douadi, Bencheikh ou encore Jamil Amhis et Aïcha Haddad pour ne citer que ces passionnés du chevalet.
Farouk Baba-Hadji