Les vols vers l’aéroport israélien ont été suspendus courant septembre en raison de l’aggravation de la situation sécuritaire.
Alors qu’Israël foule aux pieds la décision de cessez-le-feu, adoptée par le Conseil de sécurité, de nombreux Etats, y compris parmi ses alliés, appellent à des mesures pour faire respecter la résolution onusienne
Il est évident qu’il n’est point question que les Etats-Unis remettent en cause un soutien actif à l’Etat hébreu, trop profondément ancré dans la génétique de ses doctrines diplomatique et sécuritaire en tant que puissance internationale.
Après l’Afrique du Sud, c’est au tour du Nicaragua de déposer, devant la Cour internationale de justice, une requête, non pas contre Israël, mais contre l’Allemagne qui à travers son soutien à l'Etat hébreu «participe à la commission d’un génocide» à Ghaza. La requête est accompagnée d’une demande de mesures conservatoires urgentes pour empêcher un tel crime.
Sur le terrain, les bombardements et le siège de Ghaza aggravent de plus en plus la situation humanitaire. Les conditions de vie, selon l’ONU et les ONG, sont «cauchemardesques». L’acheminement des aides humanitaires nécessaires pour les 2 millions de civils déplacés devient impossible.