Le président de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), Aziz Ghali, a réitéré la position claire et constante de son organisation en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, conformément aux résolutions des Nations unies.
Un rassemblement en soutien au droit international au Sahara occidental devait se tenir hier, place de la République à Paris, à l’initiative de plusieurs associations de défense des droits humains et de solidarité avec le peuple sahraoui.
Le Réseau italien de soutien à la cause sahraouie, regroupant près de 240 associations, a lancé une série d’initiatives cette semaine pour alerter l’opinion publique italienne et internationale sur les tentatives du Maroc de consolider son contrôle sur les territoires occupés du Sahara occidental.
La 48e Conférence de la Coordination européenne des comités de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) a dénoncé la violation du droit international par la France, l’Espagne et les Etats-Unis d’Amérique, en soutenant les plans illégaux du Maroc au Sahara occidental, appelant les Nations unies à étendre le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) aux droits de l’homme.
Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (CODESA) a dénoncé l'intensification de la politique répressive menée par l’occupant marocain à l’encontre des activistes sahraouis, en particulier après l'agression violente du journaliste Mohamed Mayara le 19 novembre.
Dans son commentaire sur le projet d’articles sur la responsabilité des Etats, la CDI a souligné que «[l]’existence d’une obligation de non-reconnaissance face à des violations graves d’obligations découlant de normes impératives est étayée par la pratique internationale et la jurisprudence de la Cour internationale de justice».
De son côté, la Commission du droit international a, à maintes reprises, souligné dans ses travaux le caractère impératif du droit à l’autodétermination.() Concernant la jurisprudence de la CIJ, l’impérativité du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes a été citée par plusieurs juges dans leurs opinions individuelles et dissidentes.()
Au moment où la Cour internationale de justice (CIJ) vient de réaffirmer, dans son avis consultatif historique sur la Palestine, le caractère impératif «du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes» et l’opposabilité erga omnes de l’obligation de non-reconnaissance d’une situation née de violations graves de normes impératives du droit international, le président français a décidé de reconnaître le fait colonial imposé par le Maroc au Sahara occidental, en déclarant, dans une lettre adressée au roi Mohammed VI, à l’occasion du 25e anniversaire de son accession au trône, que «le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine» et que le plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 constitue désormais «la seule base» pour aboutir à une solution politique du conflit du Sahara occidental.
La Sous-secrétaire d’Etat américaine pour la Sécurité civile, la Démocratie et les Droits de l’homme, Uzra Zeya, a achevé, hier, sa visite en Algérie entamée dimanche dernier.
Sahara occidental, dernière colonie en Afrique», tel est le thème de la conférence tenue mercredi à «l’Espace Afrique» dans le cadre du programme culturel de la 27e édition du Salon international du livre à Alger (SILA).
Le régime du makhzen marocain a une nouvelle fois torturé à mort un militant sahraoui dans une prison à Laayoune occupée, dans les territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc, des médias citant des sources proches de sa famille qui ont réclamé une enquête sur ce crime et appelé à traduire en justice ses auteurs, rapporte l’APS.
À Smara, dans les camps de réfugiés sahraouis, s’est ouvert le deuxième séminaire international de solidarité et d'échange culturel pour la paix au Sahara occidental, centré sur les luttes de libération des peuples opprimés.
Le représentant permanent de la République sahraouie auprès de l’Union africaine, Maa El Ainin Lakhal, a affirmé, dans une déclaration hier à l’APS, que le peuple sahraoui demeure fermement attaché à son droit inaliénable à l’autodétermination.
Si la décision de Macron de reconnaître la souveraineté de Rabat sur le territoire occupé du Sahara occidental s’apparente à un cadeau de la France fait à un pays ami et allié de longue date, c’est aussi et surtout un moyen pour Paris de se repositionner sur l’échiquier du continent africain.
L’occupation marocaine continue de faire chanter plusieurs pays dans l’objectif d’obtenir leur reconnaissance de sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental, exigeant de l’Union européenne (UE) de transgresser le droit international et de s’aligner sur la position marocaine, en contrepartie de l’ouverture des frontières douanières avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.
Le virage diplomatique opéré par l’Elysée à travers son soutien affiché au prétendu «plan d’autonomie» marocain au Sahara occidental pourrait être motivé par des informations sensibles obtenues à son insu par le Maroc, a indiqué le site d’information Afrik.com, soulignant que les critiques internationales se multiplient à ce sujet et Paris pourrait se retrouver isolé.
Décidément, Emmanuel Macron aime l’anarchie, le désordre. Il vient de le prouver encore une fois lors d’une visite au Maroc. Il a répété ce qu’il a dit dans une lettre adressée au roi Mohammed VI.
Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, l'Algérie a décidé de retirer immédiatement son ambassadeur en France suite à la reconnaissance du plan d'autonomie marocain.
Le Collectif des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara occidental (CODESA) a dénoncé, hier, «la pression et la répression continues exercées par les forces d’occupation marocaines contre les défenseurs des droits humains au Sahara occidental» occupé. Selon ce collectif, les forces d’occupation marocaines assiègent depuis une dizaine de jours, la maison du défenseur sahraoui des droits humains et ancien prisonnier d’opinion, Ali Salem Tamek, dans la ville occupée de Laâyoune.
Sur le Sahara occidental, une pléthore d’opinions d’universitaires, d’experts et de diplomates dans les chancelleries occidentales, et un afflux de visiteurs dans la région, ont émergé récemment, chacun à sa manière, tous enflammés par le désir d’une «solution» au conflit.