L’Algérie a salué, hier, l’adoption, par l’Assemblée générale des Nations unies à une majorité écrasante de ses membres, d’une résolution soutenant le droit de l’Etat de Palestine à l’obtention de la qualité de membre à part entière au sein de l’Organisation des Nations unies (ONU), indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.
La récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu à Ghaza est saluée comme un acquis à dater pour la cause palestinienne, et au-delà pour la lutte globale pour un monde plus juste.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni n’ont cure du désastre humain à Ghaza où plus de 2 millions d’habitants sont menacés d’extermination, alors que près de 18 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués et autant portés disparus ou blessés.
Le ministre des Affaires étrangères a affirmé, lors de la réunion interministérielle du Mouvement des non-alignés, qu’il est impératif de «s’engager collectivement et de manière efficace dans l’action multilatérale pour formuler des solutions communes et globales aux problèmes auxquels est confrontée l’humanité toute entière».
Les réactions se succèdent, tant au plan régional que continental, suite à l’adoption jeudi d’une résolution non-contraignante à Strasbourg par le Parlement européen (PE) relative à la liberté d’expression en Algérie.
Les eurodéputés croient avoir maintenant bonne conscience après avoir voté majoritairement une résolution dans laquelle ils exigent «la libération immédiate et inconditionnelle» de notre confrère El Kadi Ihsane. Ils ne savent pas qu’ils ont davantage compliqué la situation d'El Kadi Ihsane, qui purge une peine de prison de cinq ans (dont deux avec sursis) pour avoir reçu des financements de l’étranger. Jamais les autorités algériennes n’ont cédé devant des pressions extérieures, ni aux tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures du pays.