Une lettre ouverte, signée par plus de 800 cadres américains et européens, dénonce le soutien accordé par leurs gouvernements à Israël dans cette guerre.
Alors que la guerre entame son quatrième mois, le bilan humain à Ghaza est dévastateur. Le ministère palestinien de la Santé rapporte plus de 27 000 victimes, principalement des femmes, des enfants et des adolescents.
Ces nouvelles attaques ne font que confirmer l’intention des autorités d’occupation israéliennes de vider cette partie du territoire palestinien de ses occupants. Et par la violence.
De la fumée et une odeur âcre émanent du feu que la famille d’Ismaïl Nabhane a allumé avec du bois et du plastique. A Rafah, dans le sud de Ghaza balayé par les vents, des Palestiniens déplacés par la guerre tentent de se réchauffer.
La situation humanitaire dans la ville de Rafah, dans le sud de la Bande de Ghaza, près de la frontière avec l’Egypte, «a atteint un point de rupture», a prévenu hier l’ONG humanitaire ActionAid International. L’organisation a indiqué que plus d’un million de personnes se rassemblent, en flux constant, dans une zone très peuplée d’une superficie estimée à environ 32 kilomètres carrés.