Le désir de vivre est plus fort que tout chez le peuple libanais. Que d’épreuves n’a-t-il passées depuis 1976, année du début de la guerre civile.
Après plus de deux ans de vacance de l’institution présidentielle, le Parlement libanais est parvenu enfin à élire jeudi un président pour le Liban. L’heureux élu n’est autre que le patron de l’armée, le général Joseph Aoun. Ce dernier hérite d’un pays à genoux, lourdement éprouvé par la guerre dévastatrice déclenchée par Israël contre le Hezbollah, et qui a conduit à l’assassinat de Hassan Nasrallah.