Le parti Jil Jadid, dirigé par Soufiane Djilali, a dressé un tableau peu reluisant de la situation politique qui prévaut dans le pays. Dans la résolution finale de son conseil national, réuni le week-end dernier en session ordinaire, le parti propose d’entamer «un débat sérieux» pour aboutir à une vision d’avenir qui pourrait être défendue collectivement auprès des institutions nationales en vue d’un renouveau démocratique.
Soufiane Djilali, président du parti politique Jil Jadid, a été invité hier à s’exprimer, lors d’une émission de la Radio algérienne Chaîne 3, où il a abordé l’annonce de l’élection anticipée prévue pour le 7 septembre.
Le président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, revient, dans cet entretien, sur la présidentielle qui aura lieu à la fin de l’année. Il a également livré son analyse de la situation économique du pays marquée par le rétablissement des grands équilibres macroéconomiques. Tout en exprimant son inquiétude face à la dégradation de la situation politique et diplomatique dans la région du Sahel, le président de Jil Jadid souligne la nécessité pour l’Algérie de définir avec précision ses choix dans un monde qui connaît des bouleversements géopolitiques extrêmement rapides et des reconfigurations d’alliances.
Le conseil scientifique de Jil Jadid vient de publier un bulletin économique pour le second semestre 2023, dans lequel il a analysé divers aspects de l’économie nationale. «La croissance économique, largement tirée par le secteur des hydrocarbures, est exposée à des défis majeurs, incitant à la nécessité impérative de la diversification, en particulier dans des secteurs, tels que l’agriculture et l’industrie.
Le leader de Jil Jadid, Soufiane Djilali, a dévoilé, lors du congrès de son parti, les prémices d’une initiative politique pour la construction d’«une Algérie forte et solidaire».
Le secrétaire général de Jil jadid, Soufiane Djilali, a été très critique à l’adresse du gouvernement qui, dit-il, est «déconnecté de l’opinion publique».