Le ministre iranien des Affaires étrangères a accusé dimanche 10 avril les Etats-Unis de chercher à "imposer de nouvelles conditions" lors des pourparlers de Vienne sur le rétablissement de l'accord nucléaire de 2015.
Le sélectionneur de l’Iran, qui a hérité du groupe B de la Coupe du monde 2022 où figurent aussi les Etats-Unis, a assuré ne vouloir «penser qu’au football» malgré le contexte politique et historique troublé entre les deux pays.
Les Etats-Unis sont «déterminés» à empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire, a assuré hier à Jérusalem le secrétaire d’Etat Antony Blinken, qui cherche à atténuer les tensions avec Israël et des pays arabes sur un possible accord avec Téhéran.
Washington a plusieurs fois accusé Téhéran de vouloir contourner les sanctions en exportant du pétrole notamment en Chine, au Venezuela et en Syrie, et a saisi à maintes reprises la cargaison de pétroliers qui transportent du brut iranien.
La Russie a réclamé à Washington la garantie que les sanctions la visant à cause de l’Ukraine ne concerneront pas sa coopération avec l’Iran, avant de relancer l’accord sur le nucléaire iranien, a indiqué hier le chef de la diplomatie russe.
Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, Ali Chamkhani, a appelé hier à «vérifier et établir des garanties» pour permettre la conclusion d’un «bon accord» à Vienne sur le nucléaire iranien. «Vérifier et établir des garanties fait partie intégrante d’un bon accord», a-t-il déclaré hier sur Twitter.
Les négociations sur le programme nucléaire civil de l’Iran, qui entrent dans leur dernière ligne droite, n’ont pas permis jusqu’à présent d’aboutir à des engagements équilibrés entre Washington et Téhéran, a estimé hier le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, Ali Shamkhani, cité par l’AFP.