L’armée israélienne a transformé 30% de la bande de Ghaza en zone tampon. C’est ce qu’a affirmé le gouvernement Netanyahu le 16 avril dans un communiqué. Et les forces d’occupation sionistes ne cessent d’élargir leur périmètre opérationnel en émettant chaque jour de nouveaux ordres d’évacuation qui ne sont même pas respectés puisque même les zones dites «sûres» ne sont pas épargnées par les bombardements.
L’armée israélienne poursuit ses raids anarchiques et intensifs et ses ordres d’évacuation imposés à une population éreintée par d’interminables déplacements forcés d’une zone à une autre, privée de nourriture, d’eau, de toit et de soins. Pour des experts, Israël exerce un chantage épouvantable sur les Ghazaouis en les sommant de choisir entre la mort par les bombes et la famine, ou la déportation et donc l’expulsion.
Après quinze mois d’une guerre génocidaire dévastatrice ordonnée par Benyamin Netanyahu et les suprémacistes racistes de son gouvernement, le cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier dernier a été accueilli dans la joie et la liesse par la population de Ghaza.
Donald Trump a déclaré s’être entretenu avec le roi Abdallah II de Jordanie et avec le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi au sujet de l’avenir de Ghaza, les exhortant à accueillir une partie de la population de l’enclave martyrisée. «Je préférerais m’impliquer avec certaines nations arabes et construire des logements dans un endroit différent, où ils pourraient peut-être vivre en paix pour une fois», a assuré le président américain.
L’armée d’occupation, faisant fi de la résolution du Conseil de sécurité exigeant un cessez-le-feu, poursuit ses carnages. Au cours des dernières 24 heures, l’armée israélienne a perpétré sept massacres dans la bande de Ghaza, entraînant la mort de 71 personnes et blessant 102 autres, selon le ministère de la Santé à Ghaza.