Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a appelé jeudi à faire pression sur l’entité sioniste pour l’obliger à arrêter ses violations de l’accord de cessez-le-feu. De fait, alors que cet accord est entré en vigueur le 27 novembre à l’aube, l’armée israélienne a mené plusieurs frappes dans le Sud.
Selon le HCR, 28 000 Libanais se sont réfugiés en Irak depuis le 23 septembre. L’Agence des Nations unies pour les réfugiés ajoute que quelque «473 000 personnes en provenance du Liban ont également traversé la frontière syrienne au cours des dernières semaines».
Trois personnes ont été blessées par des frappes israéliennes au cours de la nuit de samedi 23 à dimanche 24 mars dans la région de Baalbeck, bastion du Hezbollah dans l'est du Liban, a rapporté un correspondant de l'AFP, conduisant le parti chiite à riposter.
L’ONU s’est dite hier «profondément inquiète» de la poursuite des bombardements israéliens sur le centre de la Bande de Ghaza et a exhorté les forces israéliennes à prendre toutes les mesures possibles pour protéger les civils.
Le bureau de l'AFP dans la Bande de Ghaza, territoire pilonné sans répit par l'armée israélienne, a été gravement endommagé, avant-hier, par une frappe, a constaté, hier, un collaborateur de l'AFP sur place.
L’armée israélienne a lancé jeudi des attaques aériennes sur le sud du Liban et la bande de Ghaza. Des avions de combat de l’occupant sioniste ont lancé de «nouvelles frappes contre la bande de Ghaza», a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.