Ahmad Al Charaa a annoncé les principales étapes du processus transitionnel en Syrie sans vraiment fixer de calendrier. «Nous travaillerons à la formation d’un gouvernement de transition inclusif qui reflète la diversité de la Syrie avec ses hommes, ses femmes et ses jeunes, et nous œuvrerons à la construction des institutions de la nouvelle Syrie jusqu’à ce que nous atteignions le stade où nous pourrons organiser des élections libres et régulières», a-t-il promis lors de son premier discours en tant que Président plébiscité par ses pairs des autres factions.
Dans une interview accordée à la chaîne Al Arabiya, Ahmad Al Sharaa a indiqué qu’il faudrait quatre ans pour organiser des élections crédibles en Syrie. En attendant, une Conférence de dialogue national inclusive devrait se tenir dans les prochains jours pour s’entendre sur la conduite de la période de transition.
Les nouvelles autorités syriennes incarnées par Ahmad Al Sharaa, le chef de Hayat Tahrir Al Sham (HTS), l’organisation paramilitaire qui a été derrière la chute du régime de Bachar Al Assad, poursuivent avec détermination la reconfiguration du paysage institutionnel à Damas.
La Mauritanie et le Tchad ont ouvert la voie à une dissolution de l’alliance G5 Sahel créée en 2014 pour faire face au terrorisme dans la sous-région, après le retrait des trois autres membres, Mali, Burkina Faso et Niger, selon un communiqué.
L’Association Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ) a saisi officiellement le Conseil d’Etat en faisant appel contre le jugement de sa dissolution, rendu par le tribunal administratif d’Alger.
Le président du Pakistan a annoncé dimanche 3 avril la dissolution de l'Assemblée nationale, à la demande du Premier ministre Imran Khan qui a échappé peu de temps plus tôt à une motion de censure.