L’Algérie célèbre, ce dimanche, la Fête de la victoire marquant le 61e anniversaire du cessez-le-feu du 19 Mars 1962, une journée mémorable qui a amorcé une nouvelle ère pour un peuple déterminé à rester libre après avoir consenti d’immenses sacrifices pour imposer sa volonté.
Cette journée de commémoration a été une excellente occasion pour mettre en lumière la situation de cette frange de la société qui a des besoins spécifiques qui ne sont pas souvent pris en charge.
Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laid Rebiga, a présidé depuis la prison de Serkadji (anciennement prison de Barberousse) à Alger, la cérémonie de commémoration du 66e anniversaire de l’exécution du Chahid héros Ahmed Zabana et des frères Chouhada Makhlouf et Abdelkader Kherradj, guillotinés le 19 juin 1956 par l’administration coloniale française.
Des arrestations ont été enregistrées, hier, dans la ville de Tizi Ouzou parmi les citoyens qui ont tenté de marcher à l’occasion de la célébration du 42e anniversaire du Printemps berbère. Il y a aussi des citoyens interpellés lors d’un dépôt de gerbe de fleurs au centre-ville, à la mémoire des victimes des événements de Kabylie de 2001.
Un huit février de l’année 1958 et au moment même où les contingents de l’ALN apportaient dans toutes les régions du pays un démenti cinglant aux thèses colonialistes de l’Algérie française, l’armée de l’occupant choisit l’irréparable comme moyen de dissuasion en s’attaquant aux civils de Sakiet Sidi Youcef.