Plus d’une espèce d’arbres sur trois est menacée d’extinction, selon l’actualisation de la liste rouge publiée à la COP16 biodiversité, illustrant l’urgence pour les pays qui se sont réunis à Cali, en Colombie, de tenir leur engagement à stopper la destruction de la nature d’ici 2030.
Le Ficus retusa, un arbre majestueux au feuillage vert toute l’année fait de résistance dans la wilaya de Guelma. Plus que centenaire, cet arbre originaire d’Indonésie, très robuste, a été introduit pour orner et ombrager les rues ainsi que les avenues de la cité durant la dernière décennie du XIXe siècle à Guelma.
De tout temps, les cités et leurs infrastructures furent considérées comme indissociables des alignements d’arbres. Ces derniers, au-delà de l’ombrage qu’ils procurent dans la route, l’agrément qu’il donne aux allées, place, parcs et cours de l’espace urbain, participent à la consolidation des sols ou bien à l’interception de l’évaporation des précipitations.
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des forêts, placée, cette année, sous la thématique «La forêt et l’innovation : de nouvelles solutions pour un monde meilleur», une opération de plantation de 4000 a été lancée jeudi dernier dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Ce programme bénéficiera de l’encadrement et de l’accompagnement technique de circonscriptions des forêts territorialement compétentes.
A l’instar de Bill Gates, un nombre croissant de scientifiques font ouvertement part de leurs doutes. Le milliardaire américain a suscité la polémique le mois dernier en balayant d’un revers de manche cette méthode consistant à planter des forêts pour capter du CO2.
La Direction générale des forêts (DGF), à travers sa direction locale, a célébré hier mardi la journée internationale des forêts proposant un large programme d’activités, au niveau de la capitale.
Certaines APC de la capitale passent outre la réglementation en matière d’abattage d’arbres en milieu urbain. A Bordj El Kiffan, une allée bordée d’Eucalyptus centenaires, a été dégarnie à la grande stupeur des habitants qui avaient contesté l’opération, auprès des autorités locales.