La banalisation des crimes de guerre sionistes

28/01/2024 mis à jour: 04:21
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Comme un seul homme, les médias occidentaux ont mis en sourdine et fait passer au deuxième plan le drame qui se joue tous les jours à Ghaza et en Cisjordanie. Télés et journaux du monde après avoir abondamment, depuis le 7 octobre dernier, péroré sur «l’acte terroriste d’agression sur Israël», voilà que depuis quelque temps les actes de crimes de guerre de l’armée israélienne ne sont plus cités, alors que des sources palestiniennes intra muros indiquent que des centaines de Ghazaouis, femmes et enfants en grand nombre, sont massacrés ou amputés. 

Des représentants du mouvement sioniste, des sympathisants intéressés ou des serviteurs zélés parmi des militaires, des intellectuels véreux ou des consultants malhonnêtes acquis à la cause sioniste, ont tout tenté pour détourner l’opinion sur le martyre palestinien. Mais au fil des semaines où l’on voyait, scène unique dans les conflits armés, les porte-parole de l’armée israélienne occuper sans discontinuer, dans une attitude de propagande avancée, les innombrables plateaux de télévision ou de radios, voilà que ces interventions se font rares. Les temps ont changé où les informations et la propagande ne se faisaient que dans un seul sens. 

Depuis le début de ce cinquième conflit israélo-palestinien, les réseaux sociaux s’imposent désormais comme une source d’infos et d’analyses multiples et multiformes où l’agresseur, le dominateur n'est pas le seul à avoir droit au chapitre. Ainsi des hommes et des femmes libres font entendre leur voix pour venir en contradiction avec les thèses euro-américaines liées à la théorie du bon représentant de la civilisation et du méchant barbare assoiffé de sang. En effet, la propagande occidentale estime qu'Israël est la seule démocratie dans tout le Moyen-Orient et le seul Etat de droit viable. 

Dans toutes ces thèses étalées dans des débats à sens unique, il n’est jamais fait état que les Palestiniens, spoliés de leur terre et de leurs maisons depuis 1948, sont les seules victimes vouées, selon le projet d’extermination du gouvernement raciste israélien, à la déportation, voire à la disparition. Israël est le seul pays au monde créé par l’ONU et la seule entité dont la Constitution ne fixe pas les limites du territoire national. Les Constitutions de tous les pays déterminent leurs frontières, à l’exception d'Israël. Pourquoi ? 

Parce que Israël est un projet avoué d’extension criminelle qui n’aurait pas de limites géographiques. Nous le constatons aujourd’hui avec la colonisation brutale et sanglante de la Cisjordanie et les déclarations officielles sur la déportation du peuple palestinien pour la récupération de Ghaza. 

De plus, des pans entiers de la société israélienne ont été imprégnés des thèses racistes du gouvernement d'extrême droite. C’est officiellement un Etat juif qui souligne la prééminence de la race juive sur toute autre race. Les lois hitlériennes de Nuremberg n’ont pas fait mieux. 

C’est donc là une preuve de la négation totale de toute démocratie telle qu’on la connaît où les citoyens sont libres et égaux en droit et en devoir. En plus d’être un Etat raciste, Israël est un Etat dictatorial, colonialiste par le vol de la terre et l’expulsion brutale et inhumaine des Palestiniens de leurs maisons, des maisons parfois ancestrales, comme on peut le constater à Jérusalem, et tellement décrié, en vain, par les instances internationales. Jusqu’à preuve du contraire, il y a un occupant protégé outrageusement par la superpuissance étasunienne, qui lui fournit financement et armes de destruction, et un occupé démuni de tout, sauf de son identité et de sa dignité. 

La communauté internationale l’a bien compris, sauf encore certaines entités hypocrites en Europe et ailleurs, qui font semblant d’être sourdes et aveugles en vue de maintenir la question palestinienne dans un statu quo dévastateur.

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